Rome (Agence Fides : « Les conditions pour le retour à la paix existent, à condition que la communauté internationale maintienne toute son attention sur le Libéria », déclare à l’Agence Fides Fabio Riccardi, qui a suivi pour la Communauté de Sant’Egidio les négociations de paix entre les différentes parties concernées au Libéria. La communauté de Sant’Egidio est en effet engagée depuis longtemps dans le but de faciliter le retour à la paix face au conflit en cours au Libéria. « L’accord obtenu le 18 août dernier pour la formation d’un gouvernement d’unité nationale est suffisamment clair, et fixe un calendrier précis pour les passages de pouvoir du gouvernement actuel au nouveau gouvernement. Un signe positif c’est que personne jusqu’à présent n’a mis en doute la date du 14 octobre quand le nouveau gouvernement s’installera. Ceci dit, nous ne pouvons nous cacher les difficultés énormes que doivent encore être surmontées : la situation socio-économique difficile du pays, le grand nombre d’armes encore en circulation, des tensions éventuelles pourront naître entre les différents membres du futur gouvernement d’unité nationale… Pour cela, la communauté internationale doit maintenir toute son attention vis-à-vis du Libéria. Non seulement par l’envoi d’aides matérielles, mais aussi par la présence de personnel qui sache conseiller les dirigeants du Pays. Ayant traité avec les rebelles du LURD, je me suis rendu compte combien ces gens avaient besoin de conseils et d’encouragements pour surmonter la logique de guerre et pour continuer dans les voies de la paix ». (L.M.)
(Agence Fides, 1° septembre 2003, 24 lignes, 289 mots)