Fides News - French (Standard)https://fides.org/Les Dépêches de l'Agence FidesfrLes contenus du site sont publiés sous licence Creative Commons.AFRIQUE/MALI - Opération Sounkalo Solidarity : solidarité, partage, cohésion sociale en période de Ramadan et de Carêmehttps://fides.org/fr/news/76186-AFRIQUE_MALI_Operation_Sounkalo_Solidarity_solidarite_partage_cohesion_sociale_en_periode_de_Ramadan_et_de_Caremehttps://fides.org/fr/news/76186-AFRIQUE_MALI_Operation_Sounkalo_Solidarity_solidarite_partage_cohesion_sociale_en_periode_de_Ramadan_et_de_CaremeBamako – Depuis le 1er mars dernier, début officiel du Ramadan, des milliers de personnes de toutes confessions se rassemblent en divers points du pays pour partager des kits alimentaires distribués à 18 heures, heure à laquelle les musulmans peuvent rompre le jeûne.<br /><br />L'initiative, promue par le gouvernement malien, vise à créer un climat de solidarité et de cohésion entre les gens et consiste précisément à distribuer des repas et des kits alimentaires à tous, sans exception. Ainsi, chaque jour, à la fin du jeûne du ramadan, les opérateurs, les autorités locales et les ONG se retrouvent avec les habitants dans des lieux désignés, tels que des terrains de football, des terrains en plein air ou des mosquées, pour partager les repas fournis .<br /> <br />Cette année, l'occasion est d'autant plus significative que le ramadan des musulmans coïncide avec le carême des chrétiens. Grâce à cette initiative, l'ensemble de la population a la possibilité de partager non seulement de la nourriture, mais aussi de véritables moments de rassemblement. Ce climat de solidarité permet aux gens de se sentir motivés et encouragés, malgré l'instabilité qui règne dans le pays. La vie suit son cours normalement pour tous jusqu'au soir, lorsque tous, autorités locales, religieuses, simples citoyens, se retrouvent pour les repas qui se terminent par des prières et des bénédictions dans une véritable atmosphère de convivialité, de paix et de cohésion sociale.<br /> <br />Outre les kits livrés le 4 mars 2025 par le chargé des œuvres sociales du Président de la République aux principales organisations religieuses, 50 tonnes de riz supplémentaires ont été livrées le 13 mars 2025 aux principales organisations religieuses musulmanes et chrétiennes du pays par le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Douanes, Mahamadou Konè, en présence du directeur général adjoint de la Maison du Hadj, Mahamane Adamou Cissé, de nombreux chefs religieux, de membres du gouvernement et d'acteurs de la société civile à la Maison du Hadj.<br /> <br />Koné a rappelé que cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Opération Sounkalo Solidarity, du Président de la Transition, le Général de l'Armée Assimi Goita, et vise à soutenir les populations vulnérables par le biais des structures religieuses. Pour sa part, Cissé a souligné que cette noble initiative témoigne de l'engagement des plus hautes autorités de la Transition envers les communautés religieuses musulmanes et chrétiennes et a fait remarquer qu'en ce mois béni, mois de partage, de piété et de solidarité, ce geste revêt une signification toute particulière qui permettra à de nombreuses familles de vivre cette période dans la dignité et la sérénité.<br /> <br />En ce qui concerne le contexte politique, un conflit civil oppose depuis 2012 l'armée régulière du Mali, les rebelles touaregs et plusieurs groupes djihadistes en conflit avec le gouvernement central et entre eux. Selon les statistiques internationales, l'aggravation de cette crise politique a conduit à deux autres coups d'État militaires, respectivement en 2020 et 2021, tandis que les conflits entre les différentes factions armées à l'intérieur du pays se sont encore intensifiés à partir d' août 2022, lorsque les troupes françaises se sont retirées du territoire malien, mettant fin à une opération militaire qui a duré neuf ans. <br />Actuellement, après la destitution du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga le 20 novembre dernier, le gouvernement est dirigé par le général Abdoulaye Maïga et aucune élection présidentielle n'est prévue prochainement. Des sources locales soulignent que l'ouverture de plusieurs casernes ainsi que les fréquents mouvements organisés par les pays de l'Alliance pour l'État du Sahel ont permis d'améliorer la sécurité dans le pays.<br /><br /> <br />Thu, 27 Mar 2025 14:31:26 +0100ASIE/PHILIPPINES - Dans un pays divisé par le cas judiciaire de Duterte, l'Eglise œuvre pour l'unitéhttps://fides.org/fr/news/76185-ASIE_PHILIPPINES_Dans_un_pays_divise_par_le_cas_judiciaire_de_Duterte_l_Eglise_oeuvre_pour_l_unitehttps://fides.org/fr/news/76185-ASIE_PHILIPPINES_Dans_un_pays_divise_par_le_cas_judiciaire_de_Duterte_l_Eglise_oeuvre_pour_l_uniteManille – Dans une nation polarisée et divisée sur l'affaire impliquant l'ancien Président Rodrigo Duterte – inculpé par la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité commis au cours de la guerre contre la drogue qu'il a promu - l'Église catholique aux Philippines cherche à retrouver l'unité nationale alors que la société - qui se prépare notamment aux élections de mi-mandat, en mai prochain - semble de plus en plus divisée entre les groupes pro-Duterte et anti-Duterte. <br />Parmi les premières mesures identifiées par les communautés catholiques figure la prière : à un moment jugé extrêmement critique, le cardinal José Advincula, archevêque de Manille, a invité les fidèles « à transcender nos différences et à être ouverts à une conversion continue vers la vérité, la justice et la paix ». Pour cela, dans un appel public, le cardinal a demandé une « oratio imperata » pour la nation, un « prière obligatoire » à réciter dans toutes les paroisses de l'archidiocèse chaque jour, pendant toutes les messes à partir du troisième dimanche de Carême. <br />« Nous nous prosternons devant toi aujourd'hui, en faisant confiance à ta promesse de guérir notre terre. Tends encore une fois ta main puissante et guide notre nation en cette période de crise, de conflit et de confusion », dit le texte de la prière. Et il poursuit : « Que la lumière de la vérité brille comme une colonne de nuages le jour et une colonne de feu la nuit, pour nous guider sur le chemin qui mène à l'unité et à la paix. « Fais jaillir la justice, en ouvrant la voie à la guérison et à la réconciliation... Que cette année jubilaire nous incite à marcher ensemble comme un seul peuple », peut-on lire dans l'Oratio imperata.<br />Dans la communauté catholique, cette période, qui coïncide avec le Carême, est vécue comme une occasion de conversion : la détention de l'ancien président Rodrigo Duterte à La Haye peut être une « grâce spéciale », « une opportunité spirituelle », a déclaré Mgr Patricio Buzon, évêque de Bacolod, invitant les partisans de Rodrigo Duterte à « changer de perspective ». « Le temps passé en prison est un moment plus puissant que n'importe quel retraite spirituelle », a déclaré Mgr Buzon, ajoutant : « Duterte est, après tout, un de ses enfants. Dieu veut qu'il soit sauvé parce que « Dieu ne se réjouit pas de la mort du méchant, mais plutôt de ce qu'il se détourne de ses voies et qu'il vive » ». L'évêque a stigmatisé « le fanatisme aveugle qui nous déchire en tant que peuple » : « Il est temps de placer notre amour pour la patrie au-dessus de toute loyauté politique », a-t-il conclu.<br />Parmi les mesures de dissidence imaginées par les partisans de Duterte, il y a la « Semaine des envois de fonds zéro » : les importants groupes de Philippins à l'étranger - plus de 10 millions de personnes - prévoient, comme forme de protestation, surtout en Europe, de bloquer les envois de fonds, c'est-à-dire les contributions économiques envoyées dans leur pays d'origine, qui constituent une béquille essentielle pour l'économie nationale. Cette mesure aurait un impact négatif sur des milliers de familles philippines. Mgr Ruperto Santos, évêque d'Antipolo, a déclaré : « Un blocage des transferts de fonds, même temporaire, pourrait bouleverser la vie de ces familles, les laissant vulnérables et en difficulté pour joindre les deux bouts » ; on craint également un « effet domino » sur les entreprises et les communautés qui dépendent de ces flux financiers. « En tant qu'évêque, j'appelle à l'unité et au dialogue. Cherchons des moyens pacifiques et constructifs pour aborder les questions, sans causer de dommages à nos familles et à notre nation », afin de « favoriser la guérison et promouvoir le bien commun ».<br />D'autre part, sur l'île de Mindanao, - région où Duterte enregistre le plus fort soutien - l'archevêque de Cagayan de Oro, Mgr Jose Cabantan, a démenti les affirmations selon lesquelles une messe quotidienne aurait été célébrée dans la cathédrale avec l'intention de « demander le retour de l'ancien président Rodrigo Duterte aux Philippines ». La célébration eucharistique, comme toutes les messes, « n'est dédiée à aucune personne, groupe ou cause politique en particulier », a-t-il écrit. L'archevêque a souligné l'engagement de l'Église à la neutralité et à garantir que « les lieux de culte restent des espaces de foi, de réflexion et d'unité », exhortant les fidèles à « soutenir la paix, l'unité et la justice ».<br />Entre-temps, sur le plan de la politique intérieure, le bureau présidentiel du président Ferdinand Marcos Jr. a réaffirmé qu'il ne coopérerait pas avec la Cour pénale internationale sur les accusations de crimes contre l'humanité portées contre l'ancien président Rodrigo Duterte, « car les Philippines ne reconnaissent pas la compétence de la CPI ». Le gouvernement a rejeté les accusations selon lesquelles la remise de l'ancien président Rodrigo Duterte au CPI serait due à la rupture entre Marcos et Duterte, soulignant que « l'arrestation n'avait rien de personnel ». D'autres personnalités politiques font remarquer qu'« au-delà de l'avantage politique, la souveraineté du pays et l'intérêt d'une véritable justice pour chaque Philippin doivent rester prioritaires ». Thu, 27 Mar 2025 14:22:04 +0100AFRIQUE/SOUDAN DU SUD - La situation dans le pays se dégrade. Des personnalités chrétiennes lancent des appels à la paixhttps://fides.org/fr/news/76184-AFRIQUE_SOUDAN_DU_SUD_La_situation_dans_le_pays_se_degrade_Des_personnalites_chretiennes_lancent_des_appels_a_la_paixhttps://fides.org/fr/news/76184-AFRIQUE_SOUDAN_DU_SUD_La_situation_dans_le_pays_se_degrade_Des_personnalites_chretiennes_lancent_des_appels_a_la_paixJuba –La situation s'aggrave au Soudan du Sud où, hier, le 26 mars, le premier vice-président Riek Machar a été placé en résidence surveillée, marquant une nouvelle étape dans la reprise des affrontements entre lui et le président Salva Kiir .<br />Selon le Mouvement populaire de libération du Soudan dans l'opposition, le parti de Machar, ce dernier, sa femme et deux gardes du corps seraient retenus chez eux, accusés d'être impliqués dans les récents affrontements entre l'armée et la milice Armée blanche à Nasir, dans l'État du Haut-Nil.<br />L'arrestation de Machar a eu lieu un jour marqué par des tirs d'artillerie près de la capitale, Djouba.<br />Les fortes tensions de ces derniers jours ont conduit plusieurs ambassades à Djouba à demander à leurs concitoyens de quitter le Soudan du Sud alors que les appels se multiplient pour trouver une solution pacifique à la crise qui risque de plonger à nouveau le pays dans la guerre civile. <br />« Ce n'est pas le moment pour des guerres insensées ; au contraire, les politiciens doivent promouvoir un climat d'unité et s'engager dans des dialogues de paix pour relever les défis auxquels la population est confrontée », a déclaré Mgr Matthew Remijio Adam Gbitiku, évêque de Wau.<br />Le Conseil des Églises évangéliques du Soudan du Sud a demandé « une enquête impartiale sur les causes profondes de ces conflits. Si quelqu'un est jugé coupable, il devrait être traduit en justice pour être jugé ».<br />Le CEOFSS exprime également « sa préoccupation face à la présence de forces étrangères au Soudan du Sud » et encourage « la résolution des problèmes de sécurité par le biais d'un engagement diplomatique, en veillant au respect de la souveraineté nationale et de la stabilité du pays ». Outre la confrontation politique entre les deux « hommes forts » qui se disputent le pouvoir depuis l'indépendance nationale , le Soudan du Sud est traversé par des conflits locaux et tribaux qui contribuent à l'insécurité du pays. Le CEOFSS rappelle en effet « la violence entre les communautés qui continue de représenter une préoccupation urgente, y compris les vols de bétail dans les États de Warrap et de Jonglei et les affrontements entre agriculteurs et éleveurs dans certaines parties de l'Équatoria ». <br />Thu, 27 Mar 2025 14:15:21 +0100AFRIQUE/NIGERIA - Libération du Père John Ubaechu, enlevé le dimanche 23 marshttps://fides.org/fr/news/76183-AFRIQUE_NIGERIA_Liberation_du_Pere_John_Ubaechu_enleve_le_dimanche_23_marshttps://fides.org/fr/news/76183-AFRIQUE_NIGERIA_Liberation_du_Pere_John_Ubaechu_enleve_le_dimanche_23_marsAbuja – Le Père John Ubaechu, prêtre nigérian enlevé le Dimanche 23 mars , a été libéré.<br />L'archidiocèse d'Owerri l'a annoncé hier 26 mars dans une note signée par son chancelier/secrétaire archidiocésain, le père Patrick C. Mbarah. « J'ai pour mission de vous informer que notre prêtre, le révérend père John Ubaechu, enlevé le dimanche 23 mars 2025, a été libéré. Il a retrouvé la liberté aujourd'hui, le 26 mars 2025 ».<br />« Nous remercions Dieu pour son infinie miséricorde et pour avoir exaucé nos prières. Nous apprécions votre solidarité fraternelle et vos prières. Gloire à Dieu », conclut la note.<br />Le père John Ubaechu, curé de la paroisse catholique de la Sainte Famille d'Izombe, avait été enlevé le soir du dimanche 23 mars, sur la route d'Ejemekwuru, dans la zone du gouvernement local d'Oguta, dans l'État d'Imo, dans le sud du Nigeria, alors qu'il se rendait à la retraite annuelle des prêtres. <br />Thu, 27 Mar 2025 14:12:29 +0100AUDIENCE GÉNÉRALE - Le Pape : « C'est de l'expérience du sentiment de l'amour que naît la mission »https://fides.org/fr/news/76182-AUDIENCE_GENERALE_Le_Pape_C_est_de_l_experience_du_sentiment_de_l_amour_que_nait_la_missionhttps://fides.org/fr/news/76182-AUDIENCE_GENERALE_Le_Pape_C_est_de_l_experience_du_sentiment_de_l_amour_que_nait_la_missionCité du Vatican – « Pour aller annoncer l'Évangile, nous devons d'abord déposer le poids de notre histoire aux pieds du Seigneur, Lui remettre le poids de notre passé. Seules des personnes réconciliées peuvent porter l'Évangile ». C'est ce que l'on peut lire dans le texte de la catéchèse de l'audience générale que le Pape, de retour au Vatican depuis trois jours après plus d'un mois d'hospitalisation pour une pneumonie bilatérale, aurait dû prononcer aujourd'hui.<br /><br />Poursuivant le cycle de catéchèses consacré à la vie de Jésus lue à la lumière du thème du Jubilé, le Souverain Pontife poursuit l'analyse des rencontres de Jésus qui ont lieu le long du chemin, s'arrêtant aujourd'hui sur la rencontre avec la Samaritaine au puits. C'est, souligne le Pape, l'un des moments « où il semble que Jésus nous attendait là, à la croisée des chemins de notre vie. Des rencontres qui nous surprennent et qui, au début, peuvent même nous rendre un peu méfiants : nous tâchons alors d'être prudents pour comprendre ce qui se passe », comme cela s'est produit avec la Samaritaine.<br /><br />Elle, souligne l'évêque de Rome, « ne s'attendait pas à trouver un homme au puits à midi, elle espérait même ne trouver personne. En fait, elle va chercher de l'eau au puits à une heure inhabituelle, alors qu'il fait très chaud. Peut-être cette femme a-t-elle honte de sa vie, peut-être s'est-elle sentie jugée, condamnée, incomprise, et c'est pourquoi elle s'est isolée, elle a rompu les relations avec tout le monde ». En même temps, Jésus, qui « aurait pu choisir un autre itinéraire et ne pas traverser la Samarie », et « cela aurait été plus sûr, étant donné les relations tendues entre Juifs et Samaritains. Au contraire, il veut passer par là et s'arrête à ce même puits, à cette même heure ! Jésus nous attend et se fait trouver au moment même où nous pensons qu'il n'y a plus d'espoir pour nous ». <br /><br />Le lieu de la rencontre est également significatif : « Le puits, dans l'ancien Moyen-Orient, est un lieu de rencontre, où les mariages sont parfois arrangés, c'est un lieu de fiançailles. Jésus veut aider cette femme à comprendre où chercher la vraie réponse à son désir d'être aimée ». <br /><br /><br />Et « si Nicodème était allé vers Jésus la nuit, ici Jésus rencontre la femme à midi » parce que « c'est un moment de révélation. Jésus se fait connaître à elle comme le Messie et l'éclaire sur sa vie ». Elle « la femme déplace la conversation sur la question religieuse qui divise les Juifs et les Samaritains. Cela nous arrive aussi lorsque nous prions : au moment où Dieu touche notre vie avec ses problèmes, nous nous perdons parfois dans des réflexions qui nous donnent l'illusion d'une prière réussie. En réalité, nous érigeons des barrières de protection. Le Seigneur, cependant, est toujours plus grand, et à cette femme samaritaine, à laquelle il n'aurait même pas dû adresser la parole selon les schémas culturels, il offre la révélation la plus haute : il lui parle du Père, qui doit être adoré en esprit et en vérité. Et lorsque, encore une fois surprise, elle fait remarquer qu'il vaut mieux attendre le Messie sur ces questions, il lui dit : « C'est moi qui te parle » . C'est comme une déclaration d'amour : celui que tu attends, c'est moi, celui qui peut enfin répondre à ton désir d'être aimée ».<br /><br />À ce moment-là, « À ce moment-là, la femme court appeler les gens du village, car c'est précisément de l'expérience du sentiment d'amour que naît la mission. Et quelle annonce aurait-elle pu apporter si ce n'est son expérience d'être comprise, accueillie, pardonnée ? C'est une image qui devrait nous faire réfléchir sur notre recherche de nouvelles formes pour évangéliser ». Pour elle, « Le passé n'est plus un fardeau, elle est réconciliée. Il en va de même pour nous », conclut le Pape. <br />Wed, 26 Mar 2025 14:24:56 +0100ASIE/JAPON - Visite de l'Archevêque Nappa à Nagasaki et Tokyo pour garder la mémoire des martyrs japonaishttps://fides.org/fr/news/76181-ASIE_JAPON_Visite_de_l_Archeveque_Nappa_a_Nagasaki_et_Tokyo_pour_garder_la_memoire_des_martyrs_japonaishttps://fides.org/fr/news/76181-ASIE_JAPON_Visite_de_l_Archeveque_Nappa_a_Nagasaki_et_Tokyo_pour_garder_la_memoire_des_martyrs_japonaisTokyo – La visite en Japon de l'Archevêque Emilio Nappa, Secrétaire du Gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican et ancien Président des Œuvres Pontificales Missionnaires , a débuté lundi à Nagasaki, sur la colline de Nishizaka - où saint Paul Miki et ses 25 compagnons martyrs ont été crucifiés en 1597, en regardant leur village. Le programme de la visite était chargé, alternant visites de lieux cruciaux de l'histoire de l'Église japonaise et rencontres tout aussi importantes. « À Nagasaki - raconte à l'Agence Fides le père Marco Sungsu Kim, officiel du Dicastère pour l'Évangélisation qui a accompagné l' archevêque Emilio Nappa, la délégation s'est arrêtée à la nouvelle cathédrale, où sont conservés certains vestiges restés après le bombardement atomique, dont la tête d'une statue de la Vierge et l'église d'Oura, basilique mineure et co-cathédrale de l'archidiocèse de Nagasaki, et où ont été redécouverts les chrétiens cachés qui ont conservé leur foi jusqu'au XIXe siècle ».<br />La visite de l'archevêque Nappa s'est poursuivie le lendemain à Tokyo avec la visite du Centre de<br />Shinseikaikan, fondé en 1934 par le père Iwashita comme dortoir pour étudiants dédié à saint Philippe et qui a célébré l'année dernière son 90e anniversaire et dont le président actuel est Andrea Lembo, évêque auxiliaire de Tokyo.<br />L'archevêque Nappa a rappelé que ce centre ne s'est pas limité dès le départ à offrir le gîte et le couvert, mais aussi une éducation basée sur les valeurs du catholicisme, à une époque dominée par le militarisme rampant. « Compte tenu de la prédominance actuelle du nationalisme et des nombreux conflits mondiaux, il est clair qu'il y a un besoin croissant de personnes formées selon ces valeurs », a déclaré Mgr Nappa. « Il est important de partager les biens matériels avec les pauvres, car cela leur permet de recevoir ce qui est essentiel pour vivre et conserver leur dignité fondamentale en tant qu'êtres humains créés à l'image de Dieu. Cependant, nous ne devons pas oublier de partager avec ceux qui sont spirituellement pauvres les richesses de la foi. Je crois fermement que votre engagement dans le Shinseikaikan doit continuer à se concentrer sur cet aspect en particulier».<br />Hier après-midi, lors d'une rencontre avec les catéchistes de l'archidiocèse de Tokyo, l'archevêque Nappa a rappelé que si l'Église catholique au Japon est une minorité dans le pays, elle est cependant la gardienne d'une histoire extraordinaire et d'une tradition pluriséculaire de martyre, caractérisée avant tout par sa capacité à maintenir la foi vivante pendant les longues années de persécution. En faisant référence aux nombreux conflits armés en cours et en citant en particulier le Myanmar, Mgr Nappa a souligné l'acte de charité démontré par l'archidiocèse de Tokyo et par l'Église japonaise envers ces populations. « En tant qu'ancien président des Œuvres pontificales missionnaires, je souhaite vous adresser une demande particulière : n'oubliez pas d'enseigner la doctrine sociale de l'Église, que ce soit par la catéchèse vécue dans votre vie ou par la catéchèse dispensée aux catéchumènes et aux fidèles dans les salles de classe. Votre témoignage aide à marcher sur le chemin du pardon, de la réconciliation et de la paix. Votre témoignage aide à avancer sur le chemin du pardon, de la réconciliation et de la paix. Il porte un message d'une force intense et d'une grande persuasion », a conclu l'archevêque. En outre, l'actuel Secrétaire du Gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican, en mentionnant le travail de soutien des OPM à un grand nombre des quelque 1 200 diocèses situés entre l'Asie, l'Afrique et l'Océanie, y compris le Japon, a invité les participants à approfondir les possibilités d'aide au travail des prêtres missionnaires et des prêtres locaux dans les territoires de mission grâce à la présence du père Giuseppe Naoki Momma, directeur des OPM japonaises.<br />Après le Japon, le programme de la visite de l'archevêque Nappa se poursuit en Corée du Sud, où il participera également aux célébrations du soixantième anniversaire de la création de la direction nationale des Œuvres Pontificales Missionnaires coréennes. <br />Wed, 26 Mar 2025 14:03:29 +0100ASIE/CHINE - Quatre ordinations sacerdotales à Ningbo en la fête de l'Annonciationhttps://fides.org/fr/news/76180-ASIE_CHINE_Quatre_ordinations_sacerdotales_a_Ningbo_en_la_fete_de_l_Annonciationhttps://fides.org/fr/news/76180-ASIE_CHINE_Quatre_ordinations_sacerdotales_a_Ningbo_en_la_fete_de_l_AnnonciationNingbo – La petite Diocèse de Ningbo, dans la province chinoise du Zhejiang, a accueilli quatre nouveaux prêtres ordonnés le 25 mars, jour de la fête de l'Annonciation du Seigneur. Les prêtres diocésains - rapporte le site du diocèse - ont ensuite concélébré la liturgie avec Mgr Francesco Saverio Jin Yangke, évêque ordinaire du diocèse, dans la cathédrale dédiée à l'Assomption de Marie. <br /><br />Les communautés ecclésiales des 4 doyennés, les amis et les parents ont accompagné le parcours vocationnel des 4 nouveaux prêtres. Trois d'entre eux ont obtenu leur diplôme au Grand Séminaire de Hebei, et un autre au Grand Séminaire de Shenyang. Tous ont déjà fait l'expérience d'un stage missionnaire et pastoral dans les paroisses du diocèse.<br /> <br />La communauté ecclésiale du diocèse de Ningbo connaît une floraison abondante de vocations, avec plusieurs ordinations sacerdotales et professions religieuses enregistrées chaque année. Les sœurs de la Congrégation des Filles du Purgatoire, composée d'une cinquantaine de religieuses, accueillent également chaque année de nombreuses vocations. Le diocèse compte plus de 30 000 catholiques baptisés et est divisé en 4 décanats, avec 12 paroisses, 106 églises et chapelles. <br /><br />L'Église de Ningbo est historiquement liée à la mission qui y a été menée par les pères lazaristes. Auparavant, entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, des pères jésuites tels que Martin Martini, Ludovic Buglio, Joao Monteiro, Rodrigue de Figueredo, Antoine de Gouvea et Jean Alexis de Gollet avaient également travaillé comme missionnaires dans la région. Le vicariat apostolique de Ningbo a été érigé en 1924 et confié à Paul Marie Reynaud, CM, avant d'être élevé au rang de diocèse en 1926, année où les six premiers évêques chinois ont été ordonnés.<br /><br />Après la reprise de l'activité ecclésiale en 1979, le diocèse a accordé la plus grande importance à la réouverture des églises, à la formation des prêtres et des religieuses, à l'application de l'esprit du Concile Vatican II. <br /><br />Le diocèse, qui se trouve dans une région en forte croissance économique, malgré sa petite taille, fait preuve d'une grande vitalité dans le domaine des activités pastorales, culturelles et sociales. Le 24 mai 2024, le diocèse de Ningbo a également accueilli une conférence commémorant le centenaire de la convocation du Primum Concilium Sinense de Shanghai. <br />Wed, 26 Mar 2025 13:24:53 +0100AFRIQUE/NIGERIA - « La démocratisation du développement conduit au développement de la démocratie », affirme Mgr Kukahhttps://fides.org/fr/news/76179-AFRIQUE_NIGERIA_La_democratisation_du_developpement_conduit_au_developpement_de_la_democratie_affirme_Mgr_Kukahhttps://fides.org/fr/news/76179-AFRIQUE_NIGERIA_La_democratisation_du_developpement_conduit_au_developpement_de_la_democratie_affirme_Mgr_KukahAbuja – « La démocratie est un travail en cours. La démocratie vous donne la possibilité de faire des essais si vous avez échoué et vous donne une plus grande chance de corriger les erreurs précédentes », a déclaré Matthew Hassan Kukah, évêque de Sokoto, lors de son intervention à la conférence organisée pour célébrer le 60e anniversaire d'Emeka Ihedioha, ancien gouverneur de l'État d'Imo, qui s'est tenue le 24 mars à Abuja.<br />« La Constitution américaine a été initialement rédigée dans le but de protéger la propriété des Blancs », a expliqué Mgr Kukah, mais au fil du temps, des amendements ont été introduits qui ont étendu les droits civils à l'ensemble de la population. <br />Mgr Kukah a ensuite souligné que les Africains ont hérité d'un système « qui n'est pas le nôtre, mais nous ne pouvons pas dire qu'il n'est pas pertinent pour nous ». L'évêque de Sokoto s'est alors demandé s'il « y a des différences entre la démocratie en Asie et celle en Afrique ». La réponse est donnée par la manière dont le système démocratique parvient à répondre aux besoins de développement de la population. « La démocratisation du développement conduit au développement de la démocratie », souligne Mgr Kukah. « Cela se produit si vous décidez de démocratiser équitablement le développement, et de ne pas amener chaque institution, université, faculté de médecine ou autre dans votre village », en ignorant le reste du pays. Une pratique souvent suivie par les dirigeants africains qui privilégient les zones dont ils sont originaires au détriment des autres.<br />L'évêque souligne que « si nous n'avons pas de mécanisme pour mesurer notre croissance, notre recherche d'une société démocratique devient vaine ».<br />Dans son discours, l'ancien président Olusegun Obasanjo a déclaré que « la démocratie en Afrique a échoué parce qu'elle n'est pas africaine ». Selon l'ancien président, le modèle démocratique importé de l'Occident est en crise parce qu'il n'est pas aligné sur les valeurs, la culture et le mode de vie africains. Obasanjo a souligné la nécessité d'un système démocratique centré sur l'Afrique qui profite réellement aux personnes plutôt qu'à une élite privilégiée : « La démocratie devrait être un système de gouvernement qui satisfait tout le monde, et pas seulement quelques élus. Mais qu'avons-nous aujourd'hui ? Un gouvernement d'un petit nombre de personnes, pour un petit nombre de personnes, tandis que la majorité est privée de ses besoins. » <br /><br />Wed, 26 Mar 2025 12:58:16 +0100AFRIQUE/CÔTE-D'IVOIRE - Invitation des Evêques à « œuvrer tous ensemble pour que le vote du 31 octobre se déroule dans le calme »https://fides.org/fr/news/76178-AFRIQUE_COTE_D_IVOIRE_Invitation_des_Eveques_a_oeuvrer_tous_ensemble_pour_que_le_vote_du_31_octobre_se_deroule_dans_le_calmehttps://fides.org/fr/news/76178-AFRIQUE_COTE_D_IVOIRE_Invitation_des_Eveques_a_oeuvrer_tous_ensemble_pour_que_le_vote_du_31_octobre_se_deroule_dans_le_calmeAbidjan – « Des élections équitables, transparentes, inclusives et pacifiques ». C'est ce que souhaitent les Évêques de Côte d'Ivoire pour le scrutin présidentiel du 31 octobre.<br />« La Côte d'Ivoire se trouve à un tournant décisif de son histoire. Nous demandons donc le renforcement des fondements éthiques et de la légitimité démocratique par une décision d'intégrer politiquement tous les candidats pour une élection présidentielle juste, transparente et pacifique », a déclaré Mgr Marcellin Yao Kouadio, évêque de Daloa et président de la Conférence épiscopale de Côte d'Ivoire, lors de la conférence de presse du 24 mars.<br />Les évêques ont invité les autorités d'Abidjan à promouvoir un climat pacifique et un processus électoral n'excluant aucun candidat. Une référence claire à l'exclusion de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro de la liste électorale récemment publiée.<br />Il est d'autant plus nécessaire et « urgent de redonner à ces candidats la possibilité d'être élus que la réconciliation nationale constitue un véritable défi ». « Malgré les efforts considérables du gouvernement, certains projets lancés à cette fin sont restés des symphonies inachevées », souligne Mgr Marcellin Yao Kouadio.<br />En ce qui concerne la Commission électorale indépendante , les évêques ont lancé un appel pour lui demander de garantir la transparence du processus électoral du début à la fin, et de s'engager à instaurer un climat de confiance avec les partis politiques et les citoyens, en garantissant le dialogue et l'équité.<br />S'adressant aux partis politiques, le président de la Conférence épiscopale les a invités à cultiver l'unité nationale et à donner la priorité à l'intérêt général.<br />En ce qui concerne les médias et les réseaux sociaux, il leur a été demandé de diffuser des informations « vérifiées et équilibrées » et de s'abstenir de toute forme d'incitation à la haine et à la division.<br />Le même appel a été lancé aux jeunes et aux forces de défense et de sécurité pour qu'ils ne se laissent pas manipuler par les acteurs politiques et fassent preuve de professionnalisme et de neutralité dans la garantie du processus électoral. <br />Wed, 26 Mar 2025 11:16:26 +0100AFRIQUE/NIGERIA - Arrestation de deux personnes impliquées dans l'enlèvement et le meurtre du Père Sylvester Okechukwuhttps://fides.org/fr/news/76177-AFRIQUE_NIGERIA_Arrestation_de_deux_personnes_impliquees_dans_l_enlevement_et_le_meurtre_du_Pere_Sylvester_Okechukwuhttps://fides.org/fr/news/76177-AFRIQUE_NIGERIA_Arrestation_de_deux_personnes_impliquees_dans_l_enlevement_et_le_meurtre_du_Pere_Sylvester_OkechukwuAbuja – Deux personnes soupçonnées d'être impliquées dans l'enlèvement et le meurtre du Père Sylvester Okechukwu, prêtre enlevé et tué dans l'Etat de Kaduna, dans le nord-ouest du Nigeria , ont été arrêtées.<br />Les arrestations ont été effectuées par les troupes de la Task Force militaire spéciale, Operation Safe Haven . Selon une déclaration du porte-parole de l'OPSH, le major Samson Zhakom, les suspects ont été arrêtés le 24 mars à la suite d'une descente dans la cachette du principal suspect dans un quartier de Ruga, dans la communauté de Warsa-Piti, LGA de Lere, dans l'État de Kaduna.<br />« Au cours de l'enquête préliminaire, le principal suspect, un homme de 33 ans, a avoué avoir été chargé par une autre personne vivant dans la même maison que le prêtre assassiné de l'enlever », a déclaré le porte-parole militaire. « Lors d'une opération ultérieure, les troupes ont arrêté le deuxième suspect à Agwan Sarki, Tachira, dans la zone de gouvernement local de Kaura. Les suspects sont actuellement en détention et font l'objet d'interrogatoires supplémentaires », a-t-il ajouté.<br />Le père Sylvester Okechukwu, prêtre du diocèse de Kafanchan, dans l'État de Kaduna, avait été enlevé le soir du 4 mars, à son domicile de Tachira. Son corps sans vie avait ensuite été retrouvé le 5 mars.<br />Le responsable des médias a ajouté que des enquêtes sont toujours en cours pour déterminer la position d'autres individus impliqués dans le crime. <br />Wed, 26 Mar 2025 11:13:57 +0100ASIE/MYANMAR - Après l'incendie, la cathédrale de Banmaw « est miraculeusement encore en place» note l'Evêquehttps://fides.org/fr/news/76176-ASIE_MYANMAR_Apres_l_incendie_la_cathedrale_de_Banmaw_est_miraculeusement_encore_en_place_note_l_Evequehttps://fides.org/fr/news/76176-ASIE_MYANMAR_Apres_l_incendie_la_cathedrale_de_Banmaw_est_miraculeusement_encore_en_place_note_l_EvequeBanmaw – Le majestueux édifice de la Cathédrale de Banmaw, dans l'Etat de Kachin, au nord de la Birmanie, incendié ces derniers jours par l'armée birmane « est toujours là, miraculeusement en place » déclare à l'Agence Fides l'Evêque de Banmaw, Mgr Raymond Sumlut Gam, presque ému et étonné. « Nous continuerons à enquêter pour mieux comprendre la situation sur place » indique-t-il, mais actuellement, il n'est pas possible de se rendre dans cette zone pour faire une visite. Rymond Sumlut Gam, presque ému et étonné. « Nous continuerons à enquêter pour mieux comprendre la situation sur place », dit-il, mais il est actuellement impossible de se rendre sur place pour une inspection car il s'agit d'une zone de guerre, où les combats font rage entre l'armée régulière du Myanmar et l'Armée pour l'indépendance kachin , l'armée de la minorité ethnique Kachin qui, dans l'État où elle est majoritaire, revendique depuis 60 ans l'autonomie et l'autodétermination. La KIA, comme d'autres milices ethniques, s'est jointe à la lutte de résistance des Forces de défense populaire, nées au lendemain du coup d'État de 2021, qui combattent la junte militaire au pouvoir. Sur la photo envoyée à l'Agence Fides par l'évêque , on peut voir la cathédrale qui, bien qu'elle porte des signes évidents de l'incendie qui a dévasté son intérieur, est encore en place sur ses murs d'enceinte et couverte par son toit, et n'est donc pas réduite en ruines, comme on le craignait.<br />Devant la cathédrale, on peut voir le bâtiment de l'ancien presbytère, incendié et détruit le 26 février . L'évêque explique le contexte de ces événements : « Dès le début du mois de décembre de l'année dernière, la zone où se trouve notre complexe catholique de Banmaw a été au centre des affrontements entre l'armée et l'Armée pour l'indépendance du Kachin . Avec tout le personnel, religieux, prêtres et laïcs, nous avons dû fuir. Fin février, la bataille s'est malheureusement déroulée à l'intérieur même de nos structures. La cathédrale a été incendiée le 16 mars, la veille de la Saint-Patrick », note l'évêque, peut-être parce que les militaires pensaient que des soldats de l'Armée populaire de Corée s'y cachaient. « Alors qu'il y a de la cendre et des décombres dans tout le complexe, et que nous sommes vraiment tous sous le choc, nous voyons la cathédrale toujours là et cela nous semble être un petit miracle », observe-t-il. Tous les traités et conventions affirment que, même en temps de guerre, il faut garantir la protection des édifices de culte, des structures religieuses, des zones qui comprennent un patrimoine historique et culturel. « Mais de toute évidence, dans notre conflit, compte tenu des destructions généralisées, les règles ne sont pas respectées, des actes de vandalisme sont commis sans scrupules », note à l'agence Fides un prêtre birman. « Prions pour que notre pays puisse être libéré le plus rapidement possible du désir maléfique de la guerre », note-t-il.<br />La cathédrale Saint-Patrick de Banmaw a été construite par les missionnaires de la Société de Saint-Colomban en 1958-1959 et consacrée en 1960. Les missionnaires de Saint-Colomban arrivèrent à Banmaw au début des années 1930, après que cette région eut été évangélisée un siècle plus tôt par les prêtres des Missions étrangères de Paris qui y restèrent de 1856 à 1939. Les pères et les sœurs de Saint-Colomban arrivèrent à Banmaw et continuèrent à prêcher l'Évangile aux animistes Kachni : de cette prédication naquirent des milliers de baptêmes et aussi des vocations de prêtres et de religieux Kachin.<br />Il s'agit d'un laïc baptisé de l'évêché de Banmaw, qui s'est maintenant enfui à l'étranger : « Nous remercions Dieu pour ces prêtres et ces religieuses, pour leurs sacrifices et leur mission apostolique. Le bâtiment de la cathédrale pourrait être détruit, mais notre foi et notre fidélité au Seigneur Jésus-Christ ne seront jamais détruites ou emportées par le feu ou par la peur suscitée par la violence criminelle. J'ai été baptisé, j'ai reçu la communion, la confirmation, mon chemin de foi a été planté, nourri, enrichi et mûri à Banmaw. J'ai tant de souvenirs affectueux, lorsque je servais à l'autel avec les missionnaires colombiens, le défunt évêque Paul Grawng, l'évêque Philip Ze Hawng, l'évêque Francis Daw Tang et de nombreux autres prêtres ».<br />« Aujourd'hui, poursuit-il, nous souffrons de voir notre pays bien-aimé déchiré. Mais un jour, nous nous réunirons avec ceux qui nous ont aimés et ont pris soin de nous, qui nous ont donné la foi et qui sont maintenant dans le Royaume éternel. Nous sommes éternellement reconnaissants envers ceux qui ont « terminé leur mission terrestre » et reposent dans la maison céleste : les prêtres français comme Mgr Ambrose Bigandet MEP et le père Charles Gilhodes MEP, et tous les autres pères des Missions Étrangères de Paris ; les 38 Missionnaires de Saint-Colomban comme Mgr Patrick Usher, l'évêque John Howe, le père Kellerher, le père Wade, le père James Cloonan et bien d'autres. Nous ne serions pas ce que nous sommes aujourd'hui sans les œuvres de tous ces merveilleux disciples du Christ. Puisse leur héritage de foi s'épanouir toujours à travers nous. Wed, 26 Mar 2025 11:11:47 +0100AFRIQUE/SOUDAN - Le Soudan du Sud et le Tchad condamnent les menaces de guerre proférées par un général soudanaishttps://fides.org/fr/news/76174-AFRIQUE_SOUDAN_Le_Soudan_du_Sud_et_le_Tchad_condamnent_les_menaces_de_guerre_proferees_par_un_general_soudanaishttps://fides.org/fr/news/76174-AFRIQUE_SOUDAN_Le_Soudan_du_Sud_et_le_Tchad_condamnent_les_menaces_de_guerre_proferees_par_un_general_soudanaisKhartoum – Tension entre le Tchad et le Soudan du Sud d'une part et le gouvernement soudanais du Général Abdel Fattah al-Burhan d'autre part. Le différend a éclaté à la suite des déclarations faites par Yasir Al-Atta, commandant en chef adjoint des forces armées soudanaises, le dimanche 23 mars à la chaîne de télévision Al Jazeera, affirmant que « les aéroports de N'Djamena et d'Amdjarass sont des objectifs légitimes » pour les forces de son pays. Le gouvernement soudanais soupçonne les deux aéroports tchadiens d'être utilisés par les Émirats arabes unis pour approvisionner les paramilitaires des Forces de soutien rapide . <br />Al-Atta a également menacé le Soudan du Sud.<br />Le Tchad et le Soudan du Sud ont réagi avec fermeté aux déclarations du général soudanais. « Les déclarations faites le 23 mars 2025, dans lesquelles le général Al-Atta a déclaré que le gouvernement soudanais et ses forces armées étaient prêts à s'occuper de ceux qu'il a décrits comme des « traîtres » au sein de la République du Soudan du Sud, sont non seulement irréfléchies et provocatrices, mais constituent également une violation flagrante des principes de bon voisinage, de coexistence pacifique et du droit international », affirme une note du ministère des Affaires étrangères de Djouba. « Le gouvernement de la République du Soudan du Sud reste fermement engagé en faveur de la paix et de la stabilité régionales et a constamment soutenu le dialogue et l'engagement diplomatique pour résoudre les différends », poursuit la note. « Nous réitérons également notre appel à une fin immédiate du conflit dévastateur au Soudan, qui continue de contraindre les citoyens soudanais à fuir au-delà de nos frontières en quête de sécurité. Nous exhortons les dirigeants de la République du Soudan à réaffirmer leur engagement en faveur de relations pacifiques et à veiller à ce que les déclarations publiques de leurs représentants et leurs actions reflètent le respect des normes internationales et de la souveraineté de toutes les nations.<br />La réaction du Tchad est encore plus grave. Dans une déclaration du ministère des Affaires étrangères, il « exprime sa condamnation envers ces propos irresponsables, qui peuvent être interprétés comme une déclaration de guerre s'ils sont suivis d'effets ». « De tels discours pourraient conduire à une escalade dangereuse pour l'ensemble de la sous-région », poursuit la note. « Tchad se réserve le droit légitime de riposter avec vigueur à toute tentative d'agression contre notre pays, quelle qu'en soit l'origine. Si un mètre carré du territoire tchadien est menacé, le Tchad répondra conformément aux principes du droit international ».<br />Après avoir réaffirmé l'engagement du Tchad en faveur de la paix au Soudan, la note affirme qu'« il sied de rappeler que le conflit au Soudan est une affaire interne, relevant de la seule responsabilité des parties belligérantes ». N'Djamena réaffirme également que « le Tchad, fidèle à traditions d'hospitalité et de solidarité, a accueilli et continue d'accueillir des centaines de milliers de réfugiés fuyant les combats au Soudan. Cet accueil humanitaire massif, qui représente un fardeau considérable pour notre pays, témoigne de notre engagement en faveur de la paix, de la solidarité et de la stabilité dans la région ». Tue, 25 Mar 2025 15:23:13 +0100AFRIQUE/ETHIOPIE - L'éparque d'Adigrat : « Nous essayons d'aller de l'avant en tant qu'Église, dans un contexte de précarité totale et avec le risque d'une nouvelle guerre civile »https://fides.org/fr/news/76173-AFRIQUE_ETHIOPIE_L_eparque_d_Adigrat_Nous_essayons_d_aller_de_l_avant_en_tant_qu_Eglise_dans_un_contexte_de_precarite_totale_et_avec_le_risque_d_une_nouvelle_guerre_civilehttps://fides.org/fr/news/76173-AFRIQUE_ETHIOPIE_L_eparque_d_Adigrat_Nous_essayons_d_aller_de_l_avant_en_tant_qu_Eglise_dans_un_contexte_de_precarite_totale_et_avec_le_risque_d_une_nouvelle_guerre_civileAdigrat – Au sanglant conflit civil qui a bouleversé la région du Tigré entre 2020 et 2022 s'ajoute aujourd'hui une scission interne au sein de la Front populaire de libération du Tigré , l'une des deux factions qui se disputent le contrôle de la région. Le fragile accord de paix signé à Pretoria en 2022 par le gouvernement d'Addis-Abeba avec les représentants du TPLF semble avoir cédé à une nouvelle vague de violence et de désordre avec le risque, toujours croissant, de plonger à nouveau la région nord de l'Éthiopie dans une guerre civile.<br /><br />Le 11 mars, la faction rebelle a pris le contrôle de la ville d'Adigrat, au nord, à la frontière avec l'Érythrée, puis a conquis Adi-Gudem, non loin de la capitale régionale, Macallé, favorisant ainsi un conflit civil dans le conflit civil. Depuis des semaines, la presse fait état de rumeurs d'un conflit sur le point de s'enflammer, cette fois avec la participation directe de l'Érythrée. <br /><br />Le prélat de l'éparchie catholique d'Adigrat, Mgr Tesfaselassie Medhin, le confirme à l'Agence Fides. « L'instabilité de notre région persiste, les tensions entre l'Éthiopie et l'Érythrée s'intensifient et le pays pourrait se retrouver dans un affrontement très sanglant. Dieu nous en préserve, les factions impliquées ne déclenchent pas une guerre dans le Tigré qui a déjà tant souffert ». <br /><br />« En général, poursuit Medhin, la politique intérieure au Tigré n'est pas bonne. La division entre les politiciens locaux, l'arrêt soudain des fonds de l'USAID, pénalisent gravement des millions et des millions de personnes. Les impacts sur les programmes pour les pauvres des ONG gouvernementales, des organismes religieux, tout cela se fait sans aucune stratégie de sortie. L'agence gouvernementale Catholic Relief Service en Éthiopie, qui fournit une aide alimentaire d'urgence, a également été bloquée. On nous a dit qu'ils continueraient à financer des programmes plus petits par des fonds privés. Nous ne savons pas encore de quel type de programmes il s'agira. »<br /><br />« En général, poursuit Medhin, la politique intérieure au Tigré n'est pas bonne. La division entre les politiciens locaux, l'arrêt soudain des fonds de l'USAID, pénalisent gravement des millions et des millions de personnes. Les impacts sur les programmes pour les pauvres des ONG gouvernementales, des organismes religieux, tout cela se fait sans aucune stratégie de sortie. L'agence gouvernementale Catholic Relief Service en Éthiopie, qui fournit une aide alimentaire d'urgence, a également été bloquée. On nous a dit qu'ils continueraient à financer des programmes plus petits par des fonds privés. Nous ne savons pas encore de quel type de programmes il s'agira. »<br /><br /> <br /><br />Tue, 25 Mar 2025 14:42:40 +0100ASIE/LAOS - Un nouvel évêque pour la petite Église : consécration du nouvel évêque auxiliaire de Vientianehttps://fides.org/fr/news/76175-ASIE_LAOS_Un_nouvel_eveque_pour_la_petite_Eglise_consecration_du_nouvel_eveque_auxiliaire_de_Vientianehttps://fides.org/fr/news/76175-ASIE_LAOS_Un_nouvel_eveque_pour_la_petite_Eglise_consecration_du_nouvel_eveque_auxiliaire_de_VientianeVientiane – La petite communauté catholique du Laos a accueilli ce matin, 25 mars, un nouvel Evêque : Mgr Anthony Adoun Hongsaphong, prêtre du Vicariat apostolique de Paksé, nommé par le Pape François en décembre dernier Vicaire apostolique de Vientiane, a reçu aujourd'hui l'ordination épiscopale lors d'une messe célébrée dans la cathédrale du Sacré-Cœur à Vientiane. Les évêques de la Conférence épiscopale du Laos et du Cambodge , réunis pendant quelques jours dans la capitale laotienne pour leur assemblée, ont béni et consacré le nouvel évêque. <br />Mgr Anthony Adoun Hongsaphong, 61 ans, succède au cardinal Louis-Marie Ling Mangkhanekhoun, qui a fêté ses 80 ans en avril 2024. Le père Hongsaphong a été professeur au grand séminaire national de Thakeh et responsable de la pastorale dans les 11 stations missionnaires du vicariat apostolique de Paksé, sa ville natale. Ordonné prêtre en 1994, il a fait ses études à l'Université de Fribourg en Suisse et à l'Université Pontificale Angelicum à Rome. Il a pu exercer son ministère pastoral en Thaïlande, puis, à partir de 2005, il a commencé à apporter sa contribution à la communauté catholique laotienne en se consacrant à la formation des jeunes, au séminaire propédeutique Pastor Bonus de Paksé.<br />Parmi les prélats venus de Cambodge, le père jésuite Enrique Figaredo Alvargonzález, préfet apostolique de Battambang, relève « la grande espérance pour l'Église au Laos », en notant « la vie palpitante d'une petite mais vibrante communauté ecclésiale », même s'il n'y a pas de missionnaires étrangers, dont la présence n'est pas autorisée par le gouvernement. Le Laos compte 20 prêtres au total, mais il y a une floraison de vocations qui inspire confiance pour l'avenir : environ 50 garçons et jeunes laotiens sont en route vers le sacerdoce .<br />La République démocratique populaire du Laos est un État socialiste avec une culture et une religion principalement bouddhistes et une population totale de 7,5 millions d'habitants. L'Église catholique au Laos faisait initialement partie du vicariat apostolique du Siam oriental. Actuellement, il existe quatre vicariats apostoliques au Laos : Vientiane, Paksè, Luang Prabang et Savannakhet.<br />Après la reconnaissance officielle de l'Église catholique par le Front laotien pour le développement national en 1979, les relations entre l'Église et le gouvernement se sont progressivement améliorées, notamment en ce qui concerne la liberté religieuse, reconnue dans la Constitution de 1991, qui autorise quatre religions : le bouddhisme, le christianisme, l'islam et la foi baha'ie. Cependant, au niveau provincial, certains fonctionnaires et habitants locaux considèrent encore le christianisme comme « une foi étrangère ».<br /> Tue, 25 Mar 2025 14:30:30 +0100ASIE/INDONÉSIE - Les Carmes à Flores : enracinés dans le service pastoral, éducatif et spirituelhttps://fides.org/fr/news/76172-ASIE_INDONESIE_Les_Carmes_a_Flores_enracines_dans_le_service_pastoral_educatif_et_spirituelhttps://fides.org/fr/news/76172-ASIE_INDONESIE_Les_Carmes_a_Flores_enracines_dans_le_service_pastoral_educatif_et_spirituelEnde – Le charisme carmélitain s'enracine de plus en plus en Indonésie orientale et pourra être au service de la population de l'île de Florès. Aujourd'hui, 25 mars 2025, alors que l'Église universelle célèbre la fête de l'Annonciation, l'Ordre Carmélitain de la province indonésienne a annoncé la création d'une nouvelle province de l'Ordre Carmélitain en Indonésie, située sur l'île de Flores, dans la province de Nusa Tenggara Oriental. La nouvelle province a choisi Saint Tito Brandsma comme patron.<br />Les premiers religieux carmélitains sont arrivés à Flores pour commencer leur mission en 1969 et la présence carmélitaine s'est progressivement développée avec la création de maisons de formation pour les candidats religieux carmélitains. Aujourd'hui, cette présence est institutionnalisée et le Conseil général de l'Ordre carmélitain à Rome a nommé le frère Marselinus Barus OCarm comme premier prieur de la nouvelle province. « Avec cette nouvelle province, nous espérons que la mission des Carmélites en Indonésie orientale continuera de croître. Mon espoir est que les Carmélites d'ici, ancrées en Christ, puissent continuer à construire la fraternité et la coopération », a-t-il déclaré.<br />Les fruits de la présence carmélite en Indonésie - marquée par une abondance de vocations, tant masculines que féminines - sont visibles dans les domaines de l'éducation, de la pastorale et de l'accompagnement spirituel.<br />Dans le secteur éducatif, les carmélites travaillent non seulement pour l'éducation de la connaissance intellectuelle , mais aussi pour l'éducation du cœur et l'éducation spirituelle. C'est pourquoi les écoles carmélitaines sont fortement influencées par la spiritualité carmélitaine. L'Ordre carmélitain possède deux écoles à Java, deux à Flores et une à Sumba. La province indonésienne de l'Ordre carmélitain gère également quatre internats à Java, deux à Flores et un à Sumba.<br />Dans les paroisses, dans l'œuvre de proclamation de la Parole de Dieu, les carmélites apportent la contribution particulière du charisme carmélitain à l'œuvre d'évangélisation, en promouvant la dimension contemplative de la vie et la fraternité, ainsi que l'engagement concret pour la justice. Les religieux sont présents et appréciés dans les diocèses de Medan, Padang, Palembang, Jakarta, Bandung, Malang, Surabaya, Denpasar, Maumere, Ende, Ruteng, Weetebula, Pontianak, Palangkaraya, Banjarmasin, Makassar et Sorong Manokwari. <br />L'engagement dans le domaine de la spiritualité est l'une des caractéristiques spécifiques de l'Ordre : en plus d'être des maîtres de prière, les carmélites sont également connus pour leur fiabilité dans l'accompagnement spirituel des fidèles. C'est pourquoi les religieux organisent des retraites spirituelles et des cours de formation, des cours de spiritualité, des journées d'étude et des séminaires sur la spiritualité chrétienne et carmélitaine, notamment grâce au travail de l'Institut carmélitain indonésien et en utilisant les différents centres de retraite gérés par les carmélites.<br />Par le biais de la maison d'édition « Karmelindo », les Carmélites contribuent également au domaine de l'édition et de la culture, en publiant des livres, des revues, des bulletins, des réflexions bibliques, des textes de théologie qui peuvent constituer de précieux outils de catéchèse et de formation spirituelle pour le peuple. <br />Plus récent est l'engagement de « Carmel Vision » et « Radio Carmel », avec lesquels les Carmes se sont rendus présents dans le multimédia, avec la production de programmes audio ou vidéo, et des programmes d'information.<br />Enfin, dans le but de se montrer solidaire avec la souffrance des marginalisés et de s'engager pour la justice et la paix, l'Ordre Carmélitain de la province indonésienne a fondé l'association « Darma Laksana », une ONG carmélite indonésienne qui promeut des projets d'assistance et de coopération pour les pauvres et les indigents, afin de leur apporter un message d'espoir et de salut. <br />Tue, 25 Mar 2025 12:10:58 +0100ASIE/CHINE - La Carême des communautés catholiques chinoises : pèlerinages, témoignages de vocations, scrutins pour les catéchumènes qui s'apprêtent à recevoir le baptêmehttps://fides.org/fr/news/76171-ASIE_CHINE_La_Careme_des_communautes_catholiques_chinoises_pelerinages_temoignages_de_vocations_scrutins_pour_les_catechumenes_qui_s_appretent_a_recevoir_le_baptemehttps://fides.org/fr/news/76171-ASIE_CHINE_La_Careme_des_communautes_catholiques_chinoises_pelerinages_temoignages_de_vocations_scrutins_pour_les_catechumenes_qui_s_appretent_a_recevoir_le_baptemePékin – Scrutins pour les catéchumènes qui s'apprêtent à recevoir le Baptême, en même temps que pèlerinages, œuvres de charité et partage: c'est ainsi que de nombreuses communautés catholiques chinoises ont vécu intensément le troisième Dimanche de Carême.<br />À Pékin, dans la paroisse de la Médaille Miraculeuse, également connue sous le nom de Xutang , on a célébré le scrutin des trente catéchumènes du cours de catéchisme paroissial. Accompagnés par les parrains et les marraines, les catéchumènes ont reçu l'onction et ont récité des prières pour « se rapprocher du Seigneur et le suivre, en lui ressemblant », comme l'a expliqué le curé, don Paolo Feng Pengji. En outre, deux religieuses de la congrégation diocésaine de Saint-Joseph, qui avaient prononcé leurs vœux perpétuels lors de la solennité du Saint Époux de Marie, ont présenté à la communauté le témoignage de la naissance de leur vocation. Les jeunes de la même paroisse ont fait un pèlerinage de carême au séminaire diocésain de Pékin. Après avoir visité l'église, la bibliothèque, la salle de classe, le réfectoire et écouté le témoignage vocationnel de certains séminaristes, ils ont célébré ensemble le Chemin de Croix.<br />Dans le diocèse de Shanghai, une centaine de fidèles ont reçu le sacrement de la Confirmation le troisième dimanche de carême. Dans la paroisse dédiée à Saint Joseph de Xinpudong, 35 fidèles adultes ont reçu la confirmation de l'évêque Giuseppe Shen Bin. Soixante autres paroissiens de la paroisse de l'Annonciation ont reçu la confirmation en vue de la fête patronale d'aujourd'hui, le 25 mars.<br /> Tue, 25 Mar 2025 08:56:44 +0100ASIE/BAHREÏN - Esprit d'harmonie et de collaboration interreligieuse de la part de la communauté du Vicariat apostolique d'Arabie du Nord qui a accueilli le Patriarche latin de Jérusalemhttps://fides.org/fr/news/76170-ASIE_BAHREIN_Esprit_d_harmonie_et_de_collaboration_interreligieuse_de_la_part_de_la_communaute_du_Vicariat_apostolique_d_Arabie_du_Nord_qui_a_accueilli_le_Patriarche_latin_de_Jerusalemhttps://fides.org/fr/news/76170-ASIE_BAHREIN_Esprit_d_harmonie_et_de_collaboration_interreligieuse_de_la_part_de_la_communaute_du_Vicariat_apostolique_d_Arabie_du_Nord_qui_a_accueilli_le_Patriarche_latin_de_JerusalemManama – C'est hier, Dimanche 23 mars, que s'est achevée la visite de trois jours effectuée par le Cardinal Patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, qui est arrivé à Bahreïn le Jeudi 20 mars. Ce fut un moment significatif pour la communauté catholique du Vicariat apostolique d'Arabie du Nord qui, en la personne de l'évêque Aldo Berardi, O.SS.T., accompagné de membres du clergé local, dont une délégation de prêtres et de représentants du King Hamad Global Center for Peaceful Coexistence, a accueilli l'arrivée du patriarche à l'aéroport de Manama.<br /><br />Le Vicaire Apostolique d'Arabie du Nord, Aldo Berardi, a souligné à quel point la présence des membres du King Hamad Global Center for Peaceful Coexistence a confirmé l'esprit d'harmonie et de collaboration interreligieuse que Bahreïn promeut depuis quelques années.<br /><br />L'importance de la coexistence et de la tolérance, de la paix, du respect mutuel et de la compréhension dans le monde de plus en plus complexe d'aujourd'hui ont été au cœur de l'homélie du cardinal lors de la messe solennelle célébrée à la cathédrale Notre-Dame d'Arabie, à Awali. Le patriarche latin a prié pour la communauté chrétienne de la région et pour le grand engagement en faveur de la promotion de l'harmonie entre les différentes communautés religieuses au Moyen-Orient.<br /><br />L'accueil des fidèles de la paroisse du Sacré-Cœur de Manama, où Mgr Pizzaballa était accompagné de Mgr Berardi, a été tout aussi chaleureux. À cette occasion également, lors de la messe solennelle, le cardinal a évoqué la beauté de la diversité au sein de l'Église de Bahreïn. Il a souligné que les différents contextes culturels des fidèles enrichissent l'Église, créant une communauté vibrante et harmonieuse, unie dans la foi. Son message a trouvé un écho profond, mettant en évidence la nature universelle de l'Église catholique et sa capacité à unir les gens au-delà des différences nationales et ethniques.<br /><br />Pendant son séjour, le patriarche latin a rencontré les dirigeants chrétiens locaux, a célébré l'Eucharistie avec les fidèles et a participé à des réunions sur la coexistence religieuse, le dialogue et la pastorale pour la communauté catholique de la région. Sa visite confirme l'engagement de l'Église à renforcer les liens de foi et de fraternité sur la péninsule arabique. <br /><br />En outre, parmi les événements particulièrement significatifs de son séjour à Bahreïn, il convient de mentionner la participation du cardinal Pizzaballa, toujours accompagné du vicaire apostolique Berardi, à une conférence tenue au King Hamad Global Center for Peaceful Coexistence, en présence du directeur exécutif Abdulla Isa AlManai. La rencontre a réuni un groupe hétérogène de chefs religieux, tous engagés dans la promotion du dialogue interreligieux et de la compréhension mutuelle, et a fait émerger un esprit d'unité et de coopération, avec l'objectif commun de promouvoir la coexistence pacifique dans la région. La conférence a permis un échange fructueux d'idées et d'expériences entre les chefs religieux. Elle a mis en évidence l'importance du dialogue pour construire des ponts de paix et renforcer les liens de solidarité entre les communautés. En réfléchissant à sa visite, le cardinal a souligné l'importance de la compréhension culturelle dans la construction de ponts entre les communautés. Il a salué le dévouement de Bahreïn pour préserver son histoire et promouvoir le dialogue entre des personnes d'origines différentes. <br /><br /><br />Cette visite - peut-on lire dans la note envoyée à l'Agence Fides par le Vicariat apostolique d'Arabie du Nord - a souligné les liens culturels et interreligieux forts entre Bahreïn et la communauté mondiale au sens large, renforçant la réputation de la nation en tant que lieu de tolérance et d'importance historique. Elle représente également la mission la plus large du cardinal Pizzaballa de s'engager auprès des communautés catholiques de toute la région, en renforçant leur foi et en favorisant un lien plus profond avec l'Église. Sa présence à Bahreïn a été un témoignage de la vitalité spirituelle durable de la communauté catholique dans la région du Golfe, inspirant un sentiment renouvelé d'unité et d'engagement parmi les fidèles.<br /><br />Le Bahreïn, connu pour son engagement en faveur de la tolérance religieuse et de la coexistence pacifique, a accueilli de nombreux chefs religieux ces dernières années. L'accueil du patriarche latin reflète une fois de plus l'engagement de la nation à promouvoir le dialogue interreligieux et la compréhension mutuelle entre les différentes traditions religieuses.<br /><br /> <br />Mon, 24 Mar 2025 13:12:25 +0100ASIE/PAKISTAN - Une reconnaissance civile pour le cardinal Coutts pour le service rendu à la nationhttps://fides.org/fr/news/76168-ASIE_PAKISTAN_Une_reconnaissance_civile_pour_le_cardinal_Coutts_pour_le_service_rendu_a_la_nationhttps://fides.org/fr/news/76168-ASIE_PAKISTAN_Une_reconnaissance_civile_pour_le_cardinal_Coutts_pour_le_service_rendu_a_la_nationIslamabad – Pour le grand service rendu à la nation dans le domaine du dialogue interreligieux, en promouvant l'harmonie, en contribuant au bien-être social du Pakistan, en protégeant les droits des minorités : C'est avec cette motivation que le cardinal Joseph Coutts, archevêque émérite de Karachi, a reçu le « Tamgha-i-Imtiaz », prestigieuse distinction nationale, décernée par le président de la République du Pakistan. Le prix est décerné à des citoyens pakistanais ou étrangers qui se sont distingués dans le service public du pays, contribuant ainsi à l'amélioration de la nation.<br />Lors de la cérémonie qui s'est déroulée hier, le 23 mars, à Islamabad, plus de 100 personnes engagées dans divers services sociaux ont reçu plusieurs prix. Dans le cas du cardinal Coutts, les initiatives qu'il a promues au cours de son long service pastoral en tant que prêtre et évêque ont été mentionnées, notamment en matière de soins de santé, d'éducation, de charité et de solidarité sans aucune discrimination, dans le but d'assurer le bien-être de la communauté dans tout le Pakistan. « Son service à l'humanité et son rôle dans l'unification des différentes religions sont une source d'inspiration pour tous les Pakistanais », a déclaré le président du Pakistan, Asif Ali Zardari, en soulignant l'engagement du cardinal pour la paix et la prospérité de la nation.<br />Parmi les engagements qu'il maintient actuellement, le cardinal Joseph Coutts est le premier catholique à être président du « Christian Study Center » de Rawalpindi, un centre œcuménique bien connu, engagé depuis plus de 50 ans dans la promotion du dialogue interreligieux et de l'harmonie sociale dans le pays.<br />Joseph Coutts, archevêque métropolitain émérite de Karachi, né en 1945, a été ordonné prêtre en 1971 pour le clergé de Lahore. Élu évêque coadjuteur de Hyderabad en 1988, il a pris la direction du diocèse de Hyderabad en 1990. En 1998, il a été transféré à la tête du diocèse de Faisalabad, puis au siège métropolitain de Karachi en 2012, où il a été archevêque métropolitain jusqu'en février 2021. Le Pape François l'a créé cardinal lors du consistoire de 2018.<br /> Mon, 24 Mar 2025 13:05:27 +0100AFRIQUE/R.D. CONGO - L'Angola se retire de la médiation pour la paix dans l'est de la RDChttps://fides.org/fr/news/76169-AFRIQUE_R_D_CONGO_L_Angola_se_retire_de_la_mediation_pour_la_paix_dans_l_est_de_la_RDChttps://fides.org/fr/news/76169-AFRIQUE_R_D_CONGO_L_Angola_se_retire_de_la_mediation_pour_la_paix_dans_l_est_de_la_RDCKinshasa – L'Angola met fin à sa médiation dans le conflit qui sévit dans l'est de la République démocratique du Congo. C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui, 24 mars, un communiqué de la présidence angolaise : « L'Angola considère qu'il est nécessaire de se libérer de la responsabilité de médiateur dans ce conflit » pour « se consacrer davantage » aux priorités générales de l'Union africaine , affirme la note de la présidence en référence au rôle du président angolais, Joao Lourenco, en tant que président en exercice de l'UA.<br />« Un autre chef d'État africain sera nommé pour remplir cette mission dans les prochains jours », précise le communiqué. Entre-temps, la médiation engagée par le Qatar se poursuit , dont le ministre des Affaires étrangères s'est félicité dans un communiqué publié aujourd'hui des « déclarations de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda sur leur engagement à favoriser la désescalade et la réduction des tensions dans l'est du Congo, à la suite de la déclaration de retrait du M23 de la région de Walikale », qualifié de « pas significatif vers la stabilité et la paix dans la région ».<br />La ville de la province du Nord-Kivu, Walikale a été prise par les miliciens du M23 le 19 mars . Selon des sources locales, le M23 serait toujours présent dans la ville, malgré les affirmations des rebelles. Selon certaines sources, le M23 aurait déclaré avoir retardé son retrait de Walikale parce que l'armée congolaise n'aurait pas retiré à son tour ses drones de combat de la zone.<br />Le contrôle de Walikale est stratégique car il permettrait au M23 et aux forces rwandaises qui le soutiennent de conquérir Kisangani, chef-lieu de la province de Tshopo, important carrefour commercial et de transit, situé au confluent de trois rivières sur la route menant à Kinshasa, la capitale congolaise.<br />À cet égard, les déclarations du chef d'état-major de l'armée ougandaise Muhoozi Kainerugaba, fils du président Yoweri Museveni, publiées sur X, sont controversées. Kainerugaba a déclaré que son armée ou les rebelles du M23 entreront à Kisangani, sur ordre du président Yoweri Museveni, pour sauver les habitants de la ville à tout moment. Exprimant apparemment le désir de protéger la population de la République démocratique du Congo, il a juré de ne pas laisser les habitants d'origine ougandaise tels que les Alur, les Bahema, les Banande et les Batutsi faire face à des difficultés et a affirmé avoir le droit de les protéger. Kainerugaba a également conseillé au président des États-Unis, Donald Trump, de ne conclure aucun accord minier en Afrique de l'Est sans l'Uganda et le Rwanda.<br />Une référence à la rencontre entre le président congolais Felix Tshisekedi et le député républicain américain Ronny Jackson pour discuter des combats dans l'est du pays et des opportunités d'investissement américain dans le secteur minier congolais. En échange du soutien américain pour contrer les rebelles du M23, Tshisekedi serait prêt à offrir aux entreprises américaines un accès exclusif aux projets miniers et d'infrastructure vitaux de la RDC. Mon, 24 Mar 2025 12:43:37 +0100VATICAN - Jubilé de la mission universelle : lancement des « Chemins d'espérance » dans la mission ad gentes aujourd'huihttps://fides.org/fr/news/76166-VATICAN_Jubile_de_la_mission_universelle_lancement_des_Chemins_d_esperance_dans_la_mission_ad_gentes_aujourd_huihttps://fides.org/fr/news/76166-VATICAN_Jubile_de_la_mission_universelle_lancement_des_Chemins_d_esperance_dans_la_mission_ad_gentes_aujourd_huiCité du Vatican – Être signe d'espérance en portant le Christ qui console les peuples, qui libère des esclavages, qui redonne la dignité divine: ce sont là quelques-uns des aspects qui caractériseront les témoignages et les réflexions des missionnaires au cours du cycle de rencontres « Chemins d'espérance » dans la mission ad gentes, qui débutera le mardi 25 mars, jour de l'Annonciation du Seigneur. L'Union Pontificale Missionnaire et le Secrétariat unitaire de l'animation missionnaire de la région du Latium ont lancé un parcours de spiritualité missionnaire au cours de l'année jubilaire qui culminera en octobre avec le Jubilé de la Mission . La Basilique des Saints Apôtres à Rome accueillera ce « chemin » missionnaire, auquel il sera également possible de participer à distance .<br />Les rendez-vous, en langue italienne, toujours à 16h30, prévoient une introduction au thème, des témoignages et une réflexion finale et se dérouleront de mars à novembre, y compris la veillée de préparation au Jubilé de la Mission le 1er octobre, fête liturgique de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, patronne des missions. Ce parcours de formation missionnaire s'inspire du Message du Pape pour la Journée Mondiale des Missions de 2025 et vise à tracer un itinéraire au cours de ces mois qui nous séparent du Jubilé de la Mission à travers les témoignages de membres de différents instituts missionnaires qui seront les protagonistes des rencontres. Leurs récits offriront un aperçu des réalités dans lesquelles ils opèrent chaque jour. Raconter l'« espérance » - mot clé du Jubilé - à partir du quotidien, de situations souvent complexes, faites de difficultés et de vulnérabilité, tel est l'objectif de ce cycle de rencontres qui s'ouvre le 25 mars avec la présence de missionnaires de l'Institut Pontifical pour les Missions Étrangès et le témoignage de Sœur Marilena Boracchi qui réfléchiront sur « Père Paolo Manna : le missionnaire n'est rien s'il n'incarne pas Jésus-Christ ». Au centre de la première rencontre intitulée « La spiritualité missionnaire dans le jubilé de l'espérance » se trouveront le Message de la Journée Mondiale des Missions 2025 et la Bulle d'indiction du Jubilé « Spes non confundit » pour le parcours de formation missionnaire permanente. Le « Chemin de la consolation parmi les peuples » sera au centre de la deuxième rencontre, prévue le mardi 29 avril, où les témoignages seront présentés par les Missionnaires et les Missionnaires de la Consolata en présence du père Antonio Rovelli. Trois autres rendez-vous sont également prévus, respectivement le 15 mai, le 16 septembre et le 11 novembre, pour conclure le parcours.<br /> <br /><br /><br /><br/><strong>Link correlati</strong> :<a href="https://www.fides.org/it/attachments/view/file/INCONTRO1_ITA_CAMMINI_DI_SPERANZA.pdf">AFFICHE</a>Mon, 24 Mar 2025 11:31:57 +0100