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Nazareth (Agence Fides) – Le nouveau phénomène des « salons culturels » se répand dans toute la Galilée. Il s’agit de cénacles de rencontre et de réflexion sur des thèmes culturels qui, dans l’idée de leurs inspirateurs, représentent une occasion de dialogue et d’approfondissement s’adressant en particulier aux élites culturelles arabes de Terre Sainte. Le dernier en date est constitué par le salon littéraire Noha Qawar, qui, au soir du 5 mars dernier, a organisé une rencontre d’approfondissement dédiée à la littérature arabo-chrétienne antique en Palestine. Précédemment, le salon culturel Orpheus avait déjà dédié un séminaire au patrimoine culturel chrétien arabe. A la soirée du salon Noha Qawar, a participé notamment S.Exc. Mgr Giacinto Boulos Marcuzzo, Vicaire patriarcal pour Israël du Patriarcat latin de Jérusalem. « Je profite des invitations à participer à ces salons culturels pour exercer une certaine présence apostolique dans le milieu des intellectuels qui n’est pas, généralement, très accessible ».
Dans la floraison des salons culturels, on retrouve la traditionnelle prise que les clubs sociaux d’origine anglo-américaine (Rotary, Lions etc.) ont toujours exercé sur les milieux arabes de Galilée. A Haïfa, est actif depuis longtemps le salon al-Kalimah, alors que Shefaamer dispose du salon al-Ofoq.
Les salons culturels rassemblent généralement de petits groupes de personnes – de 12 à 40. Parmi les membres prévalent les personnes disposant d’une instruction supérieure et exerçant des professions libérales (médecins, avocats, architectes, professeurs). Des rencontres mensuelles sont organisées sur des thèmes spécifiques. La matrice religieuse des participants à ces salons est diversifiée. Les deux salons de Nazareth ont développé un intérêt particulier pour le patrimoine culturel christiano-palestinien, notamment suite aux séminaires et cours promus à ce sujet par l’Université de Bethléem. (GV) (Agence Fides 12/03/2014)
