AFRIQUE/MADAGASCAR - La tentative de lancer une négociation pour sortir de la crise a tout de suite été entravée

lundi, 25 mai 2009

Antananarivo (Agence Fides)- L’ex-président de Madagascar, Didier Ratsiraka a annoncé avoir suspendu sa participation aux entretiens pour faire sortir le pays de la grave crise opposant le président de transition Andry Rajoelina et le chef d’état destitué Marc Ravalomanana, alors même que les représentants de Ratsiraka avaient signé le 22 mai, avec les représentants des autres principaux chefs malgaches, un accord préliminaire traçant la voie pour sortir de la crise.
Le projet d’accord, qui jusqu’à maintenant n’a pas été signé par les parties, prévoit la participation des ex-chefs d’état et du chef de l’autorité de transition aux prochaines élections présidentielles, dont la date n’a pas encore été fixée.
Le projet d’accord sur les principes prévoit en outre un « statut spécial » pour préserver la dignité et garantir la sécurité des ex-chefs d’état et la création d’un « conseil de sages comprenant tous les ex-chefs d’état ». Les négociations devraient se poursuivre à une date qui n’a pas encore été spécifiée, pour la rédaction d’une « charte de transition, qui devra offrir un cadre de référence pour la gestion consensuelle de la transition, qui conduise à des élections libres, justes, équitables et transparentes, dans les plus brefs délais».
La charte de transition doit être ratifiée par les 4 mouvements politiques qui font référence aux ex-chefs d’état Didier Ratsiraka, Albert Zafy et Marc Ravalomanana, ainsi qu’au président de la Haute autorité de transition, Andry Rajoelina.
Ratsiraka a justifié la suspension de sa participation aux entretiens, voulant poser comme condition préliminaire la suspension de toutes les actions judiciaires à son égard et à l’égard de ses partisans. En 2002 Ratsiraka avait été contraint de céder le pouvoir à Ravalomanana après un long bras de fer. Depuis il vit en exil en France. (L.M.) (Agence Fides 25/5/2009 lignes 44 mots 308)


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