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San José (Agence Fides) – Le Centre catéchétique du vicariat apostolique de San José del Amazonas di Iquito, au Pérou, fête cette année le 10e anniversaire de sa création : une période durant laquelle beaucoup de fruits ont été recueillis dans la promotion d’initiatives pour les jeunes, surtout à travers le service de la catéchèse, assuré dans de nombreux pays de la région, même ceux qui sont éloignés.
A ce sujet, Mgr Alberto Campos H., vicaire apostolique de San José, a écrit une lettre à tous les catéchistes pour les féliciter et les remercier de ce service précieux. “Le Centre catéchétique a été pour nous, missionnaires et responsables pastoraux, un rêve largement caressé et aujourd’hui devenu réalité”, rappelle Mgr Campos. Il y a 10 ans, “nous n’avions pas de lieux communs pour vous convoquer et vous offrir une formation qui parte de votre identité, vous guide vers une rencontre avec Jésus-Christ vivant et vous rende apte pour le service catéchétique en faveur des enfants, des adolescents, des jeunes et des adultes”.
Dans sa lettre, le vicaire apostolique exprime aussi ses attentes comme père et pasteur de ses catéchistes qui ont reçu “une formation de qualité dans ce centre”. En premier lieu, il manifeste son désir que “votre vocation soit soutenue et fortifiée dans ce centre comme disciples missionnaires de Jésus-Christ”, une vocation et une mission qui “est très noble en ce que vous continuez l’oeuvre de Jésus-Christ catéchiste, des apôtres, des évêques, des prêtres et des missionnaires pour alimenter, avec la parole de Dieu et la doctrine chrétienne, les enfants, les adolescents et les jeunes”.
En second lieu, il demande de “donner de l’importance à la formation reçue dans le centre catéchétique et dans les paroisses respectives, parce que personne ne donne ce qu’il n’a pas”. En effet, nous devons tous “être prêts à accomplir le devoir qui nous a été confié”, et pour avoir des communautés chrétiennes qui prennent au sérieux leur foi et leur engagement, “nous avons besoin de catéchistes et d’animateurs bien qualifiés qui les aident à grandir intégralement”.
En troisième lieu, il demande “persévérance et appartenance à l’Eglise catholique”, soulignant comment certains catéchistes laissent leur ministère dans leur communauté ou quand ils en sorte pour aller à la ville d’Iquitos ou dans d’autres lieux. “Là où vous vous trouverez – leur rappelle-t-il – vous devez continuer votre mission de catéchistes en vous présentant dans la paroisse la plus proche pour offrir votre service. Etre catéchiste n’est pas quelque chose passager ou une activité pour occuper son temps libre. Etre catéchiste est une vocation très noble et très importante”. Le vicaire apostolique montre par ailleurs sa préoccupation parce que “certains animateurs et catéchistes abandonnent l’Eglise catholique pour passer à d’autres groupes religieux par intérêts égoïstes ou économiques”, avertissant : “vous ne devez pas trahir votre foi, ni votre Eglise qui s’est fiée à vous et attend de vous témoignage et persévérance”.
Le centre catéchétique a commencé comme un rêve dans le coeur de Mgr Lorenzo Guibord, dans les années 90, dernière décennie de son épiscopat. Il souligne la nécessité de donner une formation plus appropriée à la réalité vicariale, essentiellement rurale, avec une population formée majoritairement de fermiers et d’indigènes. Mais à ce moment-là cela n’était pas possible, c’est pourquoi ils étaient tous envoyés au CETA pour recevoir la formation. Arriva le moment où cet organisme n’a pas pu recevoir de jeunes supplémentaires au vicariat San José durant ses cours d’été pour catéchistes. Et l’institution d’un centre propre fut décidée.
Le centre catéchétique était très exigeant pour les missionnaires du vicariat : il leur était demandé de renoncer à un mois de vacances. En même temps, il s’agissait aussi d’une expérience très riche : travaillant ensemble à la formation de catéchistes, partageant un même devoir et une vie en commun, entre missionnaires de différentes paroisses, comme cela ne s’était jamais vu dans l’histoire du vicariat. (RG) (Agence Fides 19/2/2009; 45 lignes 645 mots)
