Rome (Agence Fides) – « Une fois encore, ces derniers jours, le terrorisme a accompli son œuvre néfaste, particulièrement dévastatrice en Irak et en Turquie. Tout en continuant à prier pour les victimes, je renouvelle avec force ma proximité spirituelle avec toutes les familles qui pleurent leurs morts. J’exprime en même temps ma vive solidarité à tous ceux qui travaillent pour soigner les blessés et réparer les dommages causés. Personne ne peut s’abandonner à la tentation de l’abattement et de la rétorsion : le respect de la vie, la solidarité internationale, l’observation des lois doivent prévaloir sur la haine et sur la violence ». Avant de réciter l’Angélus, le dimanche 16 novembre, le Saint-Père a exprimé ainsi sa condamnation des récentes attaques terroristes, puis il tourna ses pensées aussi vers la Terre Sainte.
« Malheureusement, en ces lieux, le dynamisme de la paix semble s’être arrêté, a poursuivi le Saint-Père. La construction d’un mur entre le peuple israélien et le peuple palestinien est considérée par beaucoup comme un nouvel obstacle sur la voie d’une coexistence pacifique. En réalité, la Terre Sainte a besoin non pas de murs, mais de ponts ! Sans la réconciliation des esprits, il ne peut y avoir de paix ». Puis le Pape a poursuivi : « Que les responsables aient le courage de reprendre le dialogue et la paix, en libérant ainsi la voie vers un Moyen-Orient réconcilié dans la justice et dans la paix ».
Après l’Angélus, en saluant les pèlerins en différentes langues, le Saint-Père a rappelé également le Congrès Mondial de la Pastorale pour les Migrants et les Réfugiés, qui se tiendra du 17 au 22 novembre, en souhaitant « un vif succès pour cette importante initiative ». (S.L.)
(Agence Fides, 17 novembre 2003, 28 lignes, 351 mots)