Rome (Agence Fides) – L Pape Jean Paul II a tenu l’audience hebdomadaire du mercredi 5 octobre 2003 sur la Place Saint-Pierre. Dans son discours, il a commenté le psaume 140 (1-9) : « Prière dans le danger ». « Dans les précédentes catéchèses, nous avons jeté un regard d’ensemble sur la structure et sur la valeur de la liturgie des Vêpres. A présent nous entrons au cœur même. Ce sera comme accomplir un pèlerinage dans cette sorte de <
Le verset 2 de ce psaume – « Comme l’encens, que monte vers toi ma prière, mes mains élevées comme sacrifice du soir » peut être considéré comme « le signe distinctif de tout le chant et la justification évidente du fait qu’il a été placé au sein de la Liturgie des Vêpres, a expliqué le Pape. L’idée exprimée reflète l’esprit de la théologie prophétique qui unit intimement le culte à la vie, la prière à l’existence. Cette prière faite avec un cœur pur et sincère devient un sacrifice offert à Dieu. Tout l’être de la personne qui prie devient un acte sacrificiel… Les mains élevées dans le prière sont un pont de communication avec Dieu, comme l’est la fumée qui monte comme odeur suave de la victime durant le rite sacrificiel du soir ».
Le psaume se poursuit en prenant la tonalité d’une supplication L’orant supplie le Seigneur pour qu’il « empêche que ses lèvres et les sentiments de son cœur ne soit attirés et séduits par le mal et le conduisent à accomplir des <
(Agence Fides, 5 novembre 2003, 33 lignes, 457 mots)