AMERIQUE/CANADA - “Changer la définition du mariage suppose de rejeter une histoire et une expérience millénaire”: une Déclaration sur le mariage signé par plus de 40 leaders religieux

vendredi, 10 novembre 2006

Ottawa (Agence Fides) - Environ 40 chefs religieux de différentes confessions ont signé une « Déclaration sur le mariage », à présenter au Parlement et à toute la société, dans le cadre du débat en cours dans le pays sur ce thème. « Chacune de nos traditions - lit-on dans la déclaration - garde présente que le mariage est par essence l’union entre un homme et une femme. La compréhension de la structure du mariage n’a pas un caractère exclusivement religieux, mais est partagée par la société et par les cultures du monde entier au cours des siècles ». Les différents chefs religieux affirment que le mariage est « un pacte public d’un homme et d’une femme dans une relation d’amour durable et exclusif, à travers laquelle la société s’enrichit ». D’autre part ils affirment que le mariage comme alliance de vie durable « est le plus le plus ancien système démocratique, le plus vieux de nos systèmes parlementaires, et qu’il est accepté universellement, dans une mesure plus large que n’importe quel code législatif promulgué ».
« Comme institution sociale - continue le texte - le mariage concerne principalement le bien commun et non pas les droits individuels ». Par conséquent le mariage entre un homme et une femme « mérite une protection spéciale du gouvernement et une reconnaissance sociale ». Ils affirment ensuite que « changer la définition du mariage suppose rejeter une histoire et une expérience millénaire ». Redéfinir le mariage comme « deux personnes étant ensemble » fait éclipser l’essentiel et la fin principale du mariage : on perd l’intime connexion entre le mariage, la complémentarité des sexes et la procréation.
Les leaders concluent leur déclaration par un appel aux membres du Parlement canadien et à tous les Canadiens, pour qu’ils reconsidèrent la décision de redéfinir le mariage et travaillent ensemble « pour rétablir dans le droit et dans la politique publique, l’historique et universelle définition du mariage » assurant ainsi aux générations futures que l’institution fondamentale du mariage ne se perdra pas. (RG) (Agence Fides 10/11/2006; lignes 23, mots 315)


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