ASIE/INDONÉSIE - Papouasie, l'évêque de Jayapura appelle au retour des personnes déplacées d'Oksop avant Noël

mardi, 17 décembre 2024

Jayapura (Agence Fides) - Un appel a été lancé pour mettre fin aux mesures qui, dans le district d'Oksop, empêchent les personnes déplacées de Papouasie de rentrer chez elles pour célébrer Noël. Cet appel a été lancé par l'évêque de Jayapura, Mgr Yanuarius Teofilus Matopai You, en vue de la fête du 25 décembre.

Dans la région d'Oksop, des centaines de personnes, selon des sources locales, ont fui le 30 novembre, lorsque l'armée a lancé une opération spéciale visant les membres de l'Armée de libération nationale de Papouasie occidentale (TPN-PB). Les habitants ont trouvé refuge dans la région de Pegunungan Bintang, une régence indonésienne située dans la province de Papouasie.

Dix jours plus tard, le chef de la police de Pegunungan Bintang, Anto Seven, a déclaré que la situation à Oksop était presque revenue à la normale et que les fugitifs, pour la plupart des chrétiens, pourraient rentrer chez eux sans problème.

L'évêque You a annoncé que son diocèse, en collaboration avec le Secrétariat pour la justice, la paix et l'intégrité de la création des Franciscains de Papouasie et le Département du droit et des droits de l'homme de l'Église évangélique d'Indonésie (GIDI), avait vérifié que l'état d'urgence était toujours en vigueur et que « le nombre de réfugiés était estimé à 401 personnes ». Parmi elles, on compte plus de 30 enfants âgés de deux mois à 12 ans et 115 femmes, dont plusieurs sont enceintes et âgées ».

L'évêque a déclaré que « la présence des troupes et leurs opérations militaires spéciales empêchent les personnes déplacées de retourner dans leurs villes d'origine ». La situation qui perdure depuis plusieurs jours à Oksop « indique qu'il s'agit d'une urgence humanitaire » qui « requiert la plus grande attention de la part de tous ». D'où l'autre appel de Mgr You aux institutions de la régence de Pegunungan Bintang pour qu'elles apportent « protection et assistance aux réfugiés » dans l'attente de leur retour. (FB) (Agence Fides 17/12/2024)


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