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Colombo (Agence Fides) - De timides marques de dialogue s’ouvrent au Sri Lanka. Nombreux sont-ils du côté du gouvernement et du côté des partis politiques tamil, à espérer dans les entretiens annoncés pour les 28-29 octobre en Suisse, avec la médiation norvégienne. Le gouvernement et les rebelles tamil ont accepté de siéger à la table des négociations sans conditions préalables, et cette attitude a au moins débloqué le dialogue entre les partis.
Cependant - notent dans un entretien avec l’Agence Fides les sources de l’Eglise locale - sur le terrain on continue à combattre avec une violence extrême. L’armée régulière a lancé une nouvelle offensive dans les territoires contrôlés par les rebelles du “Liberation Tigers of Tamil Eelam”, surtout dans la zone de Jaffna, provoquant des affrontements qui ont fait plus de 50 victimes et 400 blessés. Les militaires et les rebelles s’accusent d’avoir entrepris cette offensive armée qui selon les observateurs menace de faire sauter les entretiens déjàs fixés pour fin octobre.
« Les partis ont déclaré ouvertement vouloir le dialogue. Nous espérons que nous ne reviendrons pas en arrière dans cette détermination. Il faut de la bonne volonté de la part de chacun : les autorités civiles, les partis politiques et les guérilleros tamil devront la montrer. S’asseoir à la table des nécogiations est un premier pas, très important », dit à l’Agence Fides une source de l’Eglise locale.
Dans la communauté catholique du Sri Lanka, pendant ce temps chaque jour qui passe diminue l’espérance de retrouver vivant le P. Jim Brown et son collaborateur laïc Wenceslas, disparus fin août. Après les pressions de l’Eglise, le gouvernement a institué deux Commissions pour y voir clair sur ce qui arrive, mais pour l’instant il n’y a pas de nouvelles sûres concernant leur sort. On attend les résultats officiels de l’enquête sur leur disparition. (PA) (Agence Fides 13/10/2006 lignes 26 mots 326)
