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Jakarta (Agence Fides) - La première étape du long voyage apostolique du Pape François en Asie et en Océanie s'est achevée par la messe au stade « Gelora Bung Karno » de Jakarta. À 16 heures, heure locale (11 heures, heure de Rome), après avoir quitté la Nonciature apostolique, le Souverain Pontife s'est rendu à l'installation sportive située au cœur de la capitale indonésienne. Accueilli par des applaudissements nourris, il a fait quelques tours en papamobile, distribuant des sourires et bénissant des bébés et des enfants. Vêtu des habits sacrés, François a présidé la célébration eucharistique en mémoire de Sainte Thérèse de Calcutta. À la fin, après un discours d'hommage de l'archevêque métropolitain de Jakarta, le cardinal Ignatius Suharyo Hardjoatmodjo, et avant la bénédiction finale, le Pape a adressé un dernier salut et quelques mots de remerciement aux fidèles et aux pèlerins présents. Il est ensuite retourné en voiture à la Nonciature apostolique. Demain, il quittera l'Indonésie pour se rendre à Port Moresby, capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Voici les passages marquants de son homélie :
La rencontre avec Jésus nous appelle à vivre deux attitudes fondamentales : écouter la Parole et vivre la Parole. D'abord l'écoute, parce que tout vient de l'écoute, de l'accueil du don précieux de son amitié. Mais ensuite, il est important de vivre la Parole reçue. La Parole qui nous est donnée et que nous écoutons demande à devenir vie, à transformer la vie, à s'incarner dans notre vie. Ces deux attitudes sont essentielles.
Le cœur humain est toujours à la recherche d'une vérité qui puisse nourrir et assouvir son désir de bonheur. Au milieu de l'étourdissement et de la vanité des paroles humaines, on a besoin de la Parole de Dieu, la seule qui soit une boussole pour notre voyage, la seule qui, au milieu de tant de blessures et d'égarements, soit capable de nous ramener au sens authentique de la vie.
La première tâche du disciple n'est pas de revêtir les habits d'une religiosité extérieurement parfaite, de faire des choses extraordinaires ou de s'engager dans des entreprises grandioses. Le premier pas est de savoir écouter la seule Parole qui sauve.
Avec la même humilité et la même foi que Pierre, il nous est demandé de ne pas rester prisonniers de nos échecs. C'est très mauvais. Les échecs nous ont eus. Mais de grâce, ne restons pas pris dans les filets de nos échecs.
Ceci, frères et sœurs, je voudrais également vous dire, à cette nation, à cet archipel merveilleux et diversifié : ne vous lassez pas de rêver et de construire à nouveau une civilisation de paix ! Osez toujours rêver le rêve de la fraternité .(FB) (Agence Fides 5/9/2024)