Panama (Agence Fides) - Avant d'entamer la deuxième phase de la Table unique de dialogue, " qui sera décisive pour tracer concrètement le chemin de transformation dont notre pays a besoin ", l'équipe de l'Église catholique qui a accepté le rôle de facilitateur dans ce parcours (voir Fides 14/7/2022 ; 30/7/2022) informe que "le dialogue lui-même est le principal fruit qui nous laisse avec la première phase, le premier pas de ce qui peut être un grand voyage dans notre pays, le début d'une culture de paix et de dialogue pour arriver à une transformation authentique du Panama".
Pour atteindre cet objectif, affirment-ils dans le communiqué du 18 septembre envoyé à Fides, la confiance mutuelle entre tous les acteurs sociaux est nécessaire : même si elle est difficile à atteindre, elle est "fondamentale pour aller de l'avant", alors que la suspicion et le pessimisme ne font qu'ériger de grands murs. Les évêques ont confiance dans la bonne volonté des êtres humains et réaffirment leur engagement : "Aussi minime que soit la possibilité d'aider à sortir de la crise qui nous affecte tous, l'Église catholique a été et sera toujours disponible pour se mettre au service d'un chemin de paix et sans déception, avec tous les secteurs du pays, sans exclure aucun groupe dans aucune région du pays". Les évêques ont donc annoncé avec une grande joie le début imminent de la deuxième phase du dialogue, "ouverte à la participation de tous les représentants de la société", précédée maintenant d'une période de transition pour préparer au mieux la deuxième phase.
Remerciant tous ceux qui ont contribué au dialogue jusqu'à présent, "rendant possible cette expérience unique", ils ont enfin réitéré l'engagement de l'Église catholique "à accompagner chaque aspect de cette nouvelle étape dans la lutte contre l'inégalité, l'exclusion sociale et la corruption, pour laquelle nous avons tous, d'une manière ou d'une autre, une responsabilité".
(SL) (Agence Fides 19/9/2022)