EUROPE/UKRAINE - Appel salésien : "Nous devons prier, les gens ont besoin de sentir la présence de Dieu"

samedi, 5 mars 2022 guerres instituts religieux prière evacués

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Kiev ( Agence Fides ) - " Ce sont des jours difficiles, la guerre a profondément ébranlé notre population. Beaucoup n'ont plus de maison et les files d'attente pour obtenir les produits de première nécessité sont interminables. Beaucoup de gens ont besoin de sentir le soutien, la force, la présence de Dieu et aussi de leur prochain, du monde". C'est ainsi que le père Maksym Ryabukha, prêtre salésien, directeur de la " Maison Marie Auxiliatrice " de Kiev, raconte à Fides le drame de la capitale ukrainienne assiégée par l'armée russe.
La situation en Ukraine est de plus en plus alarmante : dans différentes parties du pays, les combats et les bombardements se poursuivent. "A Kiev, Lviv, Zhytomyr et dans d'autres villes, explique le père Maksym, nous essayons de créer des espaces sûrs pour ceux qui se sont réfugiés dans nos structures salésiennes et d'installer des abris en cas de bombardements".
Après les premiers jours nécessaires à l'organisation, les religieux ont mis en place un plan d'urgence pour accueillir le plus grand nombre de personnes dans les maisons salésiennes accessibles : "En particulier à Lviv, rapporte le missionnaire, le Ventro, qui hébergeait il y a encore quatre jours 70 garçons, peut maintenant accueillir 300 personnes. Notre action vise à leur fournir un lieu de séjour digne et paisible, de la nourriture et une aide spirituelle et psychologique. " Depuis que cette guerre a commencé, raconte le père Ryabukha à Fides, nous n'avons jamais cessé de célébrer des messes. Nous les diffusons également en ligne, via les réseaux sociaux. Mais nous n'avons jamais cessé non plus de rendre visite aux familles.
En conclusion, le père Maksym lance un appel sincère à la paix : "Il est important de ne pas cesser de prier, maintenant : c'est le moment où la prière est notre arme la plus forte. Nous devons croire en la paix, l'invoquer par tous les moyens possibles et apprendre à nos jeunes, qui vivent l'horreur de la guerre, la valeur de la vie".
(ES-PA) (Agence Fides 5/3/2022)