Tachkent (Agence Fides) – « Comme chaque année, au mois de juin, nous avons eu une rencontre avec tous les catholiques d’Ouzbékistan dans notre église de Tachkent. La rencontre a été conduite par S.Exc. Mgr Clemens Pickel, Evêque de Saratov (Russie), qui a fait réfléchir les fidèles sur le thème de la prière en tant que moyen pour s’approcher de Dieu, au travers de catéchèses et de partages en petits groupes. Je crois qu’il s’est agi d’une importante opportunité de croissance pour tous les participants, qui en tireront profit non seulement dans leurs parcours spirituels personnels mais aussi dans la vie pratique de tous les jours ». C’est ainsi que l’Administrateur apostolique d’Ouzbékistan, S.Exc. Mgr Jerzy Maculewicz OFM, raconte le rendez-vous vécu par la communauté catholique d’Ouzbékistan au terme de l’année fraternel avant la pause estivale.
Selon l’Evêque, le moment catéchétique conduit par son confrère russe a représenté une occasion de partage significative pour les fidèles ouzbèkes. « Nombre d’entre eux ont parlé de leur propre expérience, rendant témoignage du fait que la prière est importante pour s’approcher de Dieu. En particulier, au cours de la réflexion en groupes, le récit d’un couple qui célèbre cette année ses noces d’or a beaucoup frappé. Ils ont raconté que, depuis 50 ans, chaque jour, ils cherchent à prier ensemble. Dimanche, nous avons célébré leur Jubilé et, au cours de l’homélie, j’ai partagé cette histoire à toute la communauté des fidèles, pour témoigner que, à notre époque où il est rare de voir des mariages aussi durables, la prière quotidienne en tant que couple a probablement été à la base de leur capacité à affronter les difficultés de la vie, non pas seuls, mais avec Dieu. J’ai vu que cette expérience a touché les cœurs de beaucoup et j’ai aidé à faire comprendre les implications pratiques et quotidiens de la prière ».
En Ouzbékistan, la foi catholique est reconnue comme « religion traditionnelle » tout comme l’islam, l’orthodoxie, le luthéranisme, l’hébraïsme et le Christianisme arménien. La communauté des fidèles bénéficie donc de reconnaissance et de respect de la part de la population. Au total, l’Eglise compte sur 8 prêtres, 4 religieux non prêtres et quelques 700 laïcs actifs dans les plus grandes villes, auxquels viennent s’ajouter d’autres laïcs répartis dans les petits centres. (LF) (Agence Fides 24/06/2019)