Johannesburg (Agence Fides) – Les représentantes des communautés des Sœurs missionnaires de Saint Charles Borromée, connues aussi sous le nom de scalabriniennes, présentes en République démocratique du Congo, en Afrique du Sud, au Mozambique et en Angola, sont réunies à Johannesburg en vue de la première Assemblée des scalabriniennes en Afrique.
« L’Afrique est, pour la Congrégation, un continent important – commente Sœur Neusa de Fatima Mariano, Supérieure générale, dans la note envoyée à l’Agence Fides. Outre à constituer un espace de développement formatif et missionnaire, elle est un lieu où soutenir les peuples dont les nations sont en crise ou qui sont menacés par des urgences environnementales. C’est une terre de réfugiés : des personnes désespérées qui cherchent le salut en Europe et tentent de survivre à des voyages de l’espoir. Le Nigeria, l’Angola, la Somalie représentent seulement quelques-uns des lieux où la crise se fait plus forte ». Sœur Neusa de Fatima Mariano souligne par ailleurs que « l’Afrique fait à juste titre partie des protagonistes de notre réorganisation », au centre de cette phase d’étude et de travail et elle souhaite que « notre charisme puisse sortir renforcé de l’engagement sur un continent extraordinaire ».
Au cours de leur Assemblée générale, qui a eu lieu au Portugal en novembre 2016 (voir Fides 22/11/2016) et a été dédiée au thème « Réorganiser pour revitaliser la vie consacrée scalabrinienne », Sœur Neusa de Fatima Mariano avait affirmé : « Nous visons à réorganiser la Congrégation de telle sorte que cette restructuration tienne compte des flux migratoires, du besoin d’une distribution numérique des ressources humaines et d’une itinérance, tant des membres que du type de services. Pour nous, la migration représente une ressource pour l’humanité, les migrations étant un signe des temps ». (SL) (Agence Fides 10/07/2017)