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Brescia (Agence Fides) – Le Père Lorenzo Franzoni, missionnaire de Brescia, 74 ans, dont 46 ans consacrés au Brésil ; Sœur Fosca Berardi, Combonienne de 78 ans, au Moyen-Orient depuis 1954, et Ivana Cossar, missionnaire laïque de 57 ans, dont 27 passées au service des population d’Afrique, sont les trois missionnaires retenus pour le « Prix Cœur Ami » dont c’est la XIII° année. Cette reconnaissance annuelle que l’Association Cœur Ami Fraternité Onlus attribue à un religieux, à une religieuse et à un Laïc, a été fondée en 1991 à l’occasion des dix ans de fondation de l’Association. Les bénéficiaires de cette année assurent leur service dans des régions complètement différentes : Brésil, Emirats Unis, et Burkina Faso. Le Prix, qui s’élève à 150.000 euros, est la seule reconnaissance de ce genre au plan national, et se propose comme objectif de contribuer à faire connaître l’œuvre précieuse, souvent silencieuse, de milliers de missionnaires italiens répandus dans les pays du sud du monde ; La cérémonie de remise du Prix aura lieu le 25 octobre à Brescia, en présence des autorités civiles et religieuses de la ville. Le Cardinal Giovanni Baptista Re, Préfet de la Congrégation des Evêques, assistera à la cérémonie.
Le Père Lorenzo Franzoni, missionnaire de Brescia a 74 ans, dont 46 consacrés au Brésil. A São Bento, il a ouvert trois écoles, dont une pour les enfants handicapés, des ateliers pour former de jeunes travailleurs, une petite usine de briques, et a fondé également une coopérative agricole.
Sœur Fosca Berardi partit pour l’Erythrée en 1954 et fonda l’Université d’Asmara avec sœur Maria Nora Onnis. Puis, en 1977, elle se rendit aux Emirats Unis, où elle a laissé un signe comme fondatrice d’institutions catholiques ; elle a été enseignante et supérieure. Sœur Fosca est plus que convaincue que l’école est un moyen puissant pour créer un dialogue inter-religieux. Cultiver la paix et la tolérance dans le monde arabe est son pari pour la vie.
Ivana Cossar, missionnaire laïque de 57 ans, dont 29 passés au service de l’Afrique dans la lutte contre la plaie de l’analphabétisme. Elle a appris les langues de ses gens (Baulè, Morè, Dioula, Samo, Bobo, San, San-ro) et leur a préparé des cours d’alphabétisation destinés à améliorer les techniques pour mener une vie plus digne. Elle a organisé l’impression de plusieurs brochures dans les langues locales, des traductions en italien de fables africaines et des traductions en langue Samo du Nouveau Testament. Elle se trouve actuellement au Burkina Faso. (S.L.)
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(Agence Fides, 12 septembre, 36 lignes, 480 mots)
