AFRIQUE/COTE D’IVOIRE - Regarder l’avenir de la mission : l’engagement des “Stigmatisés” dans la Côte d’Ivoire en crise

lundi, 13 mars 2006

Abidjan (Agence Fides)- “La souffrance de la population de la Côte d’Ivoire augmente tous les jours : ce peuple demande surtout de vivre et d’avoir la joie de pouvoir exprimer les merveilles de la vie quotidienne” écrit le P. Lino Poffe, missionnaire “Stigmatisé” depuis la Côte d’Ivoire, qui se débat depuis 2002 en une grave crise politique et institutionnelle. “Tant de temps perdu bloque le développement et le bien-être débuté il y a 10 ans et interrompu depuis 5 ans. Nous souhaitons que la paix revienne bientôt dans ce pays, considéré par tous comme un “paradis” et qui est devenu un foyer armé, et nous sommes tous fatigués d’être en guerre et en crise” affirme le missionnaire.
Malgré la crise, les “Stigmatisés” regardent devant, en prévoyant le futur de leur mission en Côte d’Ivoire. A Aboisso, dans le sud de la Côte d’Ivoire, non loin de la capitale économique Abidjan, une nouvelle paroisse dédiée au “Sacré Stigmate” surgira bientôt. “Mgr Paul Dacoury-Tabley, évêque de Grand-Bassam, dont dépend Aboisso, a annoncé la création de 4 nouvelles paroisses dans la zone” rappelle le P. Flavio Ferrari. “Maintenant Aboisso, qui au début des années 1900 était parcouru par 2 ou 3 missionnaires, a bien 12 paroisses avec une trentaine de prêtres et autant de soeurs”.
La nouvelle paroisse “stigmatisée” s’élève sur la rive gauche du fleuve Bià, qui partage Aboisso en deux. Réunis à la paroisse il y a le pensionnat des étudiants, avec 70 postes (que les missionnaires espèrent agrandir), une radio catholique, Radio Pace du Sanwi, et le Centre de spiritualité S. Jean-Baptiste, où ont été contruites des chambres à coucher pour une cinquantaine de personnes. “Nous n’avons pas encore fini ce dernier travail mais nous espérons réussir quand d’abord pour mettre en valeur le Centre, qui est belle et silencieuse et proche de la ville” affirme le P. Flavio qui rappelle les autres nouveaux projets : le pensionnat des étudiantes de Ayamé et l’Ecole Maternelle de Dilby. (L.M.) (Agenzia Fides 13/3/2006 righe 256 parole 345)


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