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Rome (Agence Fides) - « De toutes les parties du monde, parviennent des informations concernant des conflits. Je voudrais, ce matin, lancer un nouvel appel afin que les Responsables des Nations et tous les hommes de bonne volonté se donnent la main pour faire cesser la violence, qui défigure l’humanité et qui hypothèque la croissance des peuples et l’espérance de nombreuses populations ». C’est en ces termes que le Pape Benoît XVI s’est adressé à onze Ambassadeurs près le Saint-Siège, le jeudi 1° décembre dans la matinée, venus pour lui présenter leurs Lettres de Créances. Dans la Salle Clémentine le Saint-Père a ainsi reçu les représentants diplomatiques des Pays suivants : Tanzanie, Népal, Finlande, Santa Lucie, Salvador, Danemark, Afrique du Sud, Algérie, Erythrée, Togo, et Andorre.
« Sans l’engagement de tous pour faire la paix, pour créer un climat de pacification et un esprit de réconciliation à tous les niveaux de la vie sociale, à commencer par la famille, il ne sera pas possible d’aller de l’avant sur la voie d’une société pacifiée ». Pour parvenir à cet objectif, un développement toujours plus harmonieux des peuples, et briser l’engrenage de la violence, le Pape a recommandé d’apporter une attention particulière aux jeunes « en donnant à leurs familles et aux différentes structures éducatives les moyens pour les former et pour les éduquer, pour leur transmettre leurs valeurs spirituelles, morales et sociales fondamentales, en les préparant ainsi à un avenir meilleur et à une conscience authentique de leur rôle dans la société et des attitudes qu’ils doivent adopter pour servir le bien commun et pour être attentifs à tous ».
Le Saint-Père a conclu en renouvelant l’engagement de l’Eglise Catholique, présente dans tous les continents « pour offrir sa contribution, en développant de nombreuses œuvres éducatives, et en formant le sens religieux des individus, ce qui ne peut que faire croître en chacun le sens de la fraternité et de la solidarité.
(Agence Fides, 2 décembre 2005, 30 lignes, 379 mots)
