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Lagos (Agence Fides) - « Nous remercions Dieu pour la grâce que nous avons reçue durant cette année, comme Eglise et comme nation », écrivent les Evêques du Nigéria dans leur Message « Towards mature Nationhood », où ils remercient le Seigneur à la veille de l’année de l’Eucharistie.
La Message a été publié à la fin de la deuxième Rencontre plénière de la Conférence Episcopale qui s’est tenue du 12 au 16 septembre au « Bishop Kelly Pastoral Centre » de Bénin City.
« Nous remercions Dieu de nous avoir accordé le privilège d’accueillir à Abuja les conclusions des célébrations continentales de l’Année de la Bible en Afrique et à Madagascar, le 14 juillet 2005. La cérémonie a créé la conscience du caractère central de la Bible dans la foi chrétienne et de son importance dans la vie de la famille chrétienne », déclarent les Evêques.
« Depuis notre dernière rencontre à Abuja au mois de février 2005, l’Eglise et le monde entier ont été le témoin de la glorieuse disparition du Pape Jean Paul II et de l’élection ensuite du Pape Benoît XVI. Tout en continuant à prier pour le repos du Pape défunt qui jouissait d’une grande affection de la part des Nigérians, comme ils l’ont manifesté lors de ses visites pastorales dans notre Pays, nous prions pour son successeur le Pape Benoît XVI, pour que Dieu puisse l’aider, afin de donner à l’Eglise et au monde un guide spirituel plus grand encore » déclare le communiqué, qui rappelle aussi la participation des jeunes nigérians aux journées Mondiales de la Jeunesse à Cologne : « L’événement a apporté une lueur d’espoir pour soutenir nos différentes initiatives pour les jeunes. Nous continuons à demander au gouvernement, aux autres institutions et organisations, de revoir et de renforcer leurs programmes en faveur des jeunes, et de créer un climat qui aide à leur croissance et à leur maturité ».
Les Evêques expriment leur préoccupation pour le programme d’éducation sexuelle du gouvernement fédéral du Nigéria, dans les écoles primaires et secondaires : « Il est dangereux pour le développement étique et moral des jeunes, parce qu’il ne prend pas en pleine considération le niveau de développement et de maturité des jeunes. Nous déclarons notre disponibilité à travailler en collaboration avec le gouvernement et les autres acteurs du secteur éducatif, pour dresser un programme d’éducation sexuelle plus acceptable ».
Les Evêques ont aussi abordé des questions sociales et politiques, et ont exprimé leur préoccupation pour les violences qui se produisent dans le pays. (L.M.)
(Agence Fides 28 septembre 2005, 36 lignes, 455 mots)
