AFRIQUE / TOGO - « Ne nous laissons pas décourager ! Continuons à prier pour notre Pays » : Message des chefs religieux du Togo

Lomé (Agence Fides) - « Ne nous laissons pas décourager. Continuons ! Continuons ! Continuons à prier pour notre Pays, le Togo, jour et nuit, toujours et partout. Formons une chaîne ininterrompue de prières jusqu’à ce que nous sortions complètement de la crise ». Telles sont les paroles des chefs religieux du Togo qui cherchent à redonner l’espérance à la population du Togo, qui vit une crise dramatique après les élections du 24 avril dernier, dont le résultat a été rejeté par l’opposition.
Dans un Message signé pour l’Eglise Catholique par Mgr Philippe Fanoko Kpodzro, Archevêque de Lomé, et par des représentants de l’Eglise Evangélique presbytérienne, et de l’Eglise méthodiste, les autorités religieuses togolaises invitent les fidèles à la prière pour sortir de la crise. « Dès le début de crise socio-politique que traverse notre Pays, nous vous avons invités individuellement et collectivement, à prier pour le Togo, et à offrir des sacrifices pour la patrie ».
« Par les prières et les supplications accompagnes d’actions de grâces, vous avez présenté vivement à Dieu la situation préoccupante de notre Pays ainsi que notre demande de paix… Nous voulons exprimer à tous les Togolais et à toutes les togolaises, nos vifs remerciements pour la foi et l’espérance avec lesquelles vous avez prié, et avec lesquelles vous priez Dieu riche en miséricorde. Nous savons que notre Dieu nous exauce toujours, quand et comme il veut, pour le bien de ceux qui croient en Lui. Dans la situation actuelle, nous devons intensifier les prières, les mortifications et les actions de grâces, afin que le Seigneur soit toujours le Dieu proche de nous, le Dieu qui obtint la victoire avec son peuple ».
A ceux qui, d’une manière ou d’une autre ont été touchés dans leur intégrité physique, morale ou spirituelle, et à ceux qui ont perdu un parent, ou un ami lors des derniers événements douloureux, nous exprimons notre sympathie et notre compassion ». (L.M.)
(Agence Fides, 18 mai 2005, 29 lignes, 358 mots)