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Sydney (Agence Fides) - Rappeler les besoins et les droits de tous ceux qui sont insérés dans le monde du travail, mais aussi de ceux qui sont chômeurs, en rappelant que le travail est un droit pour tous, et est l’instrument essentiel pour la solidité, la dignité et la bonne santé de chaque famille : c’est le but du Document publié par la Commission Justice et Paix de la Conférence Episcopale d’Australie, à l’occasion de la Fête de Saint Joseph artisan, le 1° mai. Le Document est signé par Mgr Christopher Saunders, Evêque de Broome, et Président de la Commission.
Le Document souligne que, alors que les conditions sociales des travailleurs en Australie sont remises en discussion, il faut attirer l’attention publique sur le million et demi de personnes qui reçoivent le salaire minimum syndical. Le texte rappelle l’existence de nombreux autres, y compris les chômeurs, et les sous-occupés - qui se contentent d’un salaire minimum pour vivre en attendant d’entrer à pleine rythme dans le marché du travail. L’Evêque souligne qu’il n’est pas juste d’abolir ou de réduire le seuil du salaire minimum, et rappelle la doctrine de l’Eglise à ce sujet : « Le salaire minimum doit être une reconnaissance adéquate pour les travailleurs ; il doit satisfaire les exigences des travailleurs et de leur famille ; il ne faut pas permettre qu’il aille en dessous du seuil de subsistance ».
Le Document rappelle l’épisode des ouvriers appelés à la vigne du Seigneur, et déclare en conclusion : En cette ère de prospérité et de bien-être, beaucoup vivent dans un travail précaire, en marge du marché du travail. Ils espèrent que, comme le propriétaire de la vigne de la parabole de l’Evangile, notre gouvernement, les entrepreneurs, les syndicats reconnaissent la nécessité d’assurer un salaire qui leur permette de vivre de manière digne ». (P.A.)
(Agence Fides, 29 avril 2005, 25 lignes, 331 mots)
