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Beyrouth (Agence Fides) - « Dans les rues de Beyrouth, même sans se connaître, les gens échangent des condoléances pour la disparition du Pape. On assiste à des gestes de consolation entre musulmans et chrétiens : en ce moment, nous formons une seule famille qui a perdu son cher père », dit à Fides le P. Hani Abd Al ahdd, de l’épiscopat chaldéen de Beyrouth.
« Les fidèles - poursuit-il - ont suivi avec dans les médias les informations sur le Pape grande attention, et ils ont accueilli avec grande douleur l’annonce de sa mort. Pour les catholiques libanais, il était un symbole d’amour et de paix. Il a beaucoup aimé le Liban et il nous a donné un peu de son cœur quand il est venu dans notre pays. Tous les fidèles se souviennent encore de ses discours nous exhortant à être d’authentiques missionnaires. Tous les groupes religieux du pays, musulmans, juifs et chrétiens étaient présents hier soir à la sainte Messe célébrée à Beyrouth, et à midi, heure locale, toutes cloches des églises catholiques et orthodoxes se sont mises à sonner en signe de deuil. Les fidèles sont tristes mais aussi pleins d’espérances, parce que le Saint-Père a ravivé le message du Christ sur la terre, pour toute l’humanité. (AE) (Agence Fides 4/4/2005)
