EUROPE/BELGIQUE - Journée de prière et d’engagement en faveur des enfants, principales victimes des conflits armés

samedi, 17 novembre 2012

Bruxelles (Agence Fides) – A l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’enfance, promue au jour anniversaire de la Convention des Nations unies sur les droits de l’enfant et de l’adolescent, le 20 novembre prochain, sera célébrée la « Journée de prière et d’action en faveur des enfants », lancée en 2008. L’initiative est fortement soutenue par le Bureau international catholique de l’enfance (BICE), qui a proposé de dédier 2012 aux enfants victimes des conflits armés. Il est important que tous contribuent et il est possible de participer à l’initiative en envoyant des intentions de prière dédiées aux enfants à l’adresse courriel suivante : contact@bice.org, ou encore à l’adresse postale suivante : BICE, 70 Bd de Magenta, 75010 Paris. Les intentions seront offertes durant la Messe du Dimanche 24 novembre, célébrée à Paris, après laquelle se tiendra la conférence dédiée au thème « Les enfants, premières victimes des conflits », présidée par le Père Olivier Poquillon, OP, Délégué permanent des Dominicains près les Nations unies et Directeur de la Commission dominicaine Justice et Paix.
Le Père Poquillon a été longtemps présents en différentes zones de guerre en Afrique et au Moyen-Orient. Dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides, le Dominicain affirme que « au cours des périodes de guerre, les enfants sont ceux qui souffrent le plus. Ils constituent la majeure partie des morts, des blessés et des traumatisés. Acteurs ou victimes des combats, ils continuent à souffrir même lorsque les hostilités ont cessé. Bien qu’ils soient totalement victimes, les enfants sont paradoxalement également porteurs d’espérance parce que l’attention à l’enfant est la dernière chose qui demeure lorsque tout le reste s’est écroulé. Ils montrent également une capacité de récupération extraordinaire, qui peut influencer de manière positive leurs communautés. Il s’agit d’une grande injustice à leur endroit mais également de leur force » conclut le Père Poquillon. (AP) (Agence Fides 17/11/2012)


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