Georgetown (Agence Fides) - Le 14 octobre 2010, le Parlement de Guyana a voté l'abolition de la peine de mort pour les personnes reconnues coupables d’homicide. Les avocats d’environ 40 détenus condamnés à mort ont fait appel aux fonctionnaires afin que la peine de leurs clients soit commuée, après le vote de l'Assemblée Nationale. “Nous demandons pour eux, à la lumière de ce qui a été voté, de reconsidérer ces prisonniers et de modifier leurs peines, pour les faire sortir du couloir de la mort”, a déclaré aux journalistes le porte-parole de l'opposition pour les affaires juridiques, Clarissa Riehl. L’assemblée de 65 parlementaires a décrété la peine de mort pour les personnes condamnées responsables de l'assassinat des policiers, des gardiens de prison et des membres de la magistrature. Riehl, qui appartient à l'opposition, a déclaré que ceux qui sont en attente dans le couloir de la mort depuis plus de 10 ans, devraient voir leur peine commuée en emprisonnement à vie. “Donnez-leur un délai ou contrôlez depuis combien d'années ils ont été condamnés à mort, et donnez leur un certain nombre d'années de condamnation, puis laissez-les sortir de prison”, a déclaré Riehl. Plusieurs pays occidentaux ont demandé à l'ancienne colonie britannique d’abolir la peine de mort de façon définitive. La peine de mort obligatoire pour les crimes de trahison et d’assassinat avait été héritée du système judiciaire de la Grande-Bretagne au moment de l'indépendance de la Guyane en 1966. (CE) (Agence Fides 25/10/2010 ; 17 lignes, 240 mots)