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Bethléem (Agence Fides) - Aider les familles appauvries par la guerre et par le chômage dans la population de Bethléem, à cause du manque de pèlerins et de touristes : tel est le but de l’activité du four centenaire des Salésiens dans la ville qui vit naître Jésus.
Depuis quatre ans, avec l’aggravation de la crise avec Israël dans toute la Palestine, les conditions de vie de la population de Bethléem (dont le nom signifie « maison du pain », « Beit Lehem) se sont aggravées : le chômage a atteint des niveaux très élevés ; les écoles endommagées ou inaccessibles sont très nombreuses ; d’après des données de l’ONU, les étudiants qui ne peuvent aller à l’école sont au nombre de 90.000, alors que, depuis le mois d’avril 2001 déjà, plus de 50% des Palestiniens vivent avec moins de 2 dollars par jour.
Pour faire face à l’urgence, le four centenaire des Salésiens, qui se trouve près de la « Salesian Technical School » et à quelques mètres de l’église de la Nativité, a été remis en service et donne gratuitement chaque jour plus de 1.000 pains sur les 2.000 produits, à 400 familles nécessiteuses.
Toutefois, les dépenses de gestion sont élevées : il faut chaque jour quatre personnes, 300 kg de farine, et 34 litres de combustible, ce qui fait une dépense de 250 euros par jour.
Pour permettre au pain quotidien des Salésiens de Bethléem de devenir un signe de solidarité, de survie et d’espérance en un avenir possible, a été fondée l’activité « Gusto e Solidarietà » dans laquelle plus de 300 restaurants italiens de toutes les régions, donnent une partie de leurs gains au « VIS » (Volontariato Internazionale per lo Sviluppo, Volontariat International pour le Développement), l’ONG qui suit les projets de développement des Salésiens.
(Agence Fides, 14 octobre 2004, 25 lignes, 321 mots)
