Vienne (Agence Fides) – Le 18 juillet s’ouvre à Vienne la dix-huitième Conférence Internationale sur le SIDA, qui aura pour thème "Rights Here, Right Now". Au "SIDA 2010" prendront part environ 25 mille personnes, parmi lesquelles des législateurs, des responsables de programmes scientifiques, des travailleurs communautaires, des activistes et des personnes séropositives qui se réuniront pour discuter sur les derniers développements dans le domaine du VIH/SIDA. Au cours de ces cinq journées on discutera de l’accès universel à la prévention, au traitement et à la prise en charge du VIH, que peu de pays ont atteint. La prévention reste notamment le défi principal : pour seulement deux personnes soumises au traitement par antiviraux (ARV), il y a cinq nouvelles contagions. Les chercheurs se concentreront sur les progrès effectués par les nouvelles technologies préventives. Le groupe de législateurs présents s’occupera de trouver des modalités plus économiques et avantageuses pour le traitement des séropositifs. Sera également analysée la commodité des nouvelles lignes directrices de l’OMS, qui demandent de soumettre les personnes soignées avec les ARV au niveau CD4 de 350, par rapport à la recommandation précédente qui prévoyait 200. Il est ressorti des études récentes que le traitement par ARV a réduit énormément les probabilités de transmission du VIH, ainsi que de la tuberculose et d’autres maladies opportunistes. L’une des principales voies de transmission du SIDA en Asie, en Europe occidental et en Amérique Laine est l’échange d’aiguilles et de seringues, une pratique très à risque des toxicomanes qui sera discutée lors des présentations sur la prévention ; on parlera de leurs droits et de leurs implications dans les programmes de prévention et de soin du VIH. Le 13 juillet, les ex-présidents du Brésil, du Mexique et de Colombie, des pays ayant les plus importants problèmes de narcotrafic, ont formellement approuvé la Déclaration de Vienne, qui comprend aussi un appel à abandonner la “guerre de la drogue” à la faveur de politiques basée sur les preuves scientifiques des bénéfices des programmes thérapeutiques sur l’échange des aiguilles, des seringues et de la drogue. (AP) (16/7/2010 Agence Fides ; 25 lignes, 340 mots)