ASIE/INDE - Jubilé d’argent avec les pauvres pour le diocèse de Gorakhpur, dans l’Uttar Pradesh : les premières fondations missionnaires remontent au XIXème

jeudi, 24 septembre 2009

Gorakhpur (Agence Fides) – C’est un jubilé fêté dans le service des pauvres et des lépreux que celui du diocèse de Gorakhpur, petite ville du Nord de l’État indien de l’Uttar Pradesh. Gorakhpur est la dernière station ferroviaire qui part de la capitale Delhi et qui traverse l’Uttar Pradesh, en suivant les frontières entre l’Inde et le Népal. Comme cela est souligné dans une note envoyé à Fides, Son Excellence Mgr Thomas Thuruthimattan, évêque de Gorakhpur, la communauté catholique a dans ce lieu des racines très anciennes, qui datent des premières fondations missionnaires du début du XIXème. Aujourd’hui, environ les 2 600 fidèle catholiques qui peuplent ce territoire de 15 millions d’habitants sont l’héritage de la persévérance des premiers porteurs de l’Évangile et de leurs efforts pour implanter l’Église. La présence chrétienne a augmenté et s’est stabilisée toujours davantage dans le siècle passé, avec les conversions des familles locales qui ont constitué une véritable communauté, reconnue par l’élévation comme diocèse il y a 25 ans (en 1984) par le pape Jean-Paul II. “Les défis qui se présentent dans ce territoire exterminé – explique l’évêque à Fides – sont multiples et touchent les domaines de l’œcuménisme, du dialogue interreligieux (avec les indous et les musulmans), de l’instruction et du développement des populations tribales, du soin des marginaux et des malades. La communauté catholique diocésaine est très impliquée dans le domaine social”. L’évêque fait partie de la “Congrégation des Petites Fleurs”, un institut religieux né au Kerala, au sein de l’Église de rite siro-malabar, auquel le diocèse appartient. “Nous avons des hôpitaux, des écoles et divers centres pour le service social, qui accomplissent l’œuvre d’instruction et de formation professionnelle à travers le territoire. Il est urgent de montrer notre proximité concrète à la population, en l’aidant dans son cheminement de développement humain, culturel et spirituel”, explique Mgr Thomas Thuruthimattam. Aujourd’hui, le diocèse a 2 paroisses, 20 lieux de missions, 24 couvents, et il gère 17 écoles primaires, 7 écoles supérieures, 2 centres de maternité et 11 cliniques, et il fournit 183 programmes d’instruction et de formation dans les villages, en maintenant 45 centres d’éducation sanitaire. En plus des célébrations liturgiques qui, le 4 octobre, verront la présence du Nonce Apostolique en Inde, Son Excellence Mgr Pedro Lopez Quintana, ce jubilé sera l’occasion pour renforcer l’engagement des fidèles envers les pauvres et les plus petits, auprès de ceux qui jouissent pas des services sociaux, ni de soins médicaux. Dans les hôpitaux de gouvernement, les soins sont payants et la plus majeure partie des personnes ne peut se le permettre : l’Église offre des services gratuits ou à très bas prix. “Étant donné que dans les villages de religion indoue, on ne peut annoncer le Christ, nous évangélisons en soignant les malades. Le premier pas pour l’évangélisation et l’humanisation, c’est-à-dire redonner et reconnaître la dignité de chaque personne, même celles qui sont abandonnées par la société”, explique un prêtre du lieu à Fides. (PA) (Agence Fides 24/09/2009 ; 35 lignes, 487 mots)


Partager: