ASIE / PHILIPPINES - Discours de la Présidente sur l’état de la Nation : combattre la corruption et la pauvreté, redonner élan à l’économie et « l’attention à chaque citoyen ».

Manille (Agence Fides) - Tailler la bureaucratie éléphantesque qui pèse sur l’administration publique, ramener au-dessus du seuil de bien-être des millions de pauvres, porter attention à « chaque citoyen philippin » : telles sont les promesses de la nouvelle Présidente Mme Gloria Macapagal Arroyo, élue le 10 mai dernier, et qui a reçu l’investiture du Congrès le 30 juin.
Dans son premier discours sur l’état de la nation, le 26 juillet devant le Parlement, Mme Arroyo a parlé du cas de Angelo de La Cruz, le chauffeur philippin pris en otage en Irak puis libéré, et l’a donné comme exemple de l’empressement de son gouvernement envers chaque citoyen.
La Présidente a présenté les points essentiels de son programme, qui se propose de réduire le nombre des fonctionnaires, de promouvoir les privatisations, afin de réduire le déficit du budget, égal à 3.600.000 dollars par an, et créer au moins 6 millions de postes de travail. Dans le domaine de l’instruction, Mme Arroyo a déclaré qu’elle envisageait l’enseignement de l’informatique dans toutes les écoles.
Ces objectifs requièrent « l’intelligence du gouvernement, la coopération du monde de l’entreprise, la patience des citoyens, le soutien du Congrès » ; elle a souligné son intention de maintenir une unité nationale pour renforcer l’économie. En intervenant sur la plaie de la corruption, la Présidente a demandé au Congrès de créer un Bureau de l’Ombudsman et une commission Indépendante contre la corruption.
La Présidente a parlé aussi des rapports avec les Etats-Unis, en disant qu’ils étaient « cordiaux et directs », et que « la politique étrangère du pays n’était pas changée : les Philippines soutiennent la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme ». (PA)
(Agence Fides, 27 juillet 2004, 25 lignes, 309 mots)