EUROPE / ITALIE - Animation missionnaire de rue, proposée par les Missionnaires de la Consolata à Ostie : faire entendre la voix des indigènes de Roraima, aux populations de l’Afrique sub-saharienne touchées par le SIDA, aux « campesinos » colombiens contraints à la culture de la coca.

mercredi, 21 juillet 2004

Rome (Agence Fides) - « La Rue » est une expérience d’animation missionnaire et de rue, déjà pratiquée durant l’été des deux dernières années dans deux localités balnéaires : par elles, les missionnaires de la Consolata, et les volontaires de l’Association « Impegnarsi Serve Onlus » veulent faire entendre la voix des indigène de Roraima au Brésil, aux populations de l’Afrique sub-saharienne touchées par le SIDA, aux « campesinos » de l’Amazonie colombienne contraints à la monoculture de la coca.
Le projet missionnaire appelé « La Strada 3 », qui en es ainsi à sa troisième année, comprend une série d’initiatives d’animation qui, du 16 juillet au 22 août, prévoient la participation d’un grand nombre de personnes qui, pendant la période estivale, fréquentent la localité balnéaire d’Ostie, près de Rome. Une cinquantaine de volontaires, de 18 à 30 ans, venant d’Italie et d’autres pays, coordonnés par des animateurs missionnaires, organiseront des moments de rencontre, d’accueil, de jeu et de spectacle dans les rues d’Ostie.
Durant la journée, des groupes d’artistes iront dans les rues, pour présenter les problèmes et pour inviter de manière originale les personnes dans les endroits où se font les expositions, les spectacles théâtraux, les jeux. Ces initiatives seront concentrées sur plusieurs places, surtout le soir, quand les jeunes, les personnes plus âgées, des familles entières, peuvent vivre des moments d’échange, de connaissance et de divertissement différents des divertissements habituel de l’été.
Les activités prévues comprennent quatre expositions, dont deux multimédiales : « Nous voulons seulement vivre », « Citoyens du monde », « Amazonie : coca et maloca », « Nous Existons ». Une animation pour enfants et pour jeunes appelée « le jardin des couleurs », avec des jeux, des récits, des chants, aura pour thème de fond le monde et les nombreux peuples qui l’habitent, pour une éducation au caractère mondial. Une gande bâche avec des plantes et des rameaux qui n’ont plus la couleur verte sera le symbole de la destruction et de la reconstruction de la forêt amazonienne. Par des spectacles théâtraux du soir, on représentera les questions de fond du projet : la campagne internationale « Nous Existons » en faveur des populations indigènes de Roraima, « Le dilemme du SIDA » en Afrique sub-saharienne, et « L’autre face de la coca » sur les « campesinos » colombiens. Durant la manifestation, il y aura un service d’information pour ceux qui désirent plus de détails sur les initiatives prévues et sur leur but. (S.L.)
(Agence Fides, 21 juillet 2004, 34 lignes, 458 mots)


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