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Kampala (Agence Fides)- “Nous rentrons en Ouganda et nous y resterons tant que nous ne serons pas informés par le chef des négociations sur le moment où l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA) sera prête à signer”. Ainsi le Ministre de l’Intérieur, Ruhakana Rugunda, qui guidait la délégation gouvernementale ougandaise qui devait signer l'accord de paix avec l'LRA, a exprimé sa déception du gouvernement de Kampala pour le renvoi de la signature de l’accord, qui devait se produire hier, 10 avril, à Kwangba, une localité soudanaise à la frontière avec la République Démocratique du Congo (cf. Fides 10/4/2008).
Le Ministre a ajouté qu’“à moins d’un changement significatif des circonstances, le gouvernement de l’Ouganda n’entend pas prolonger l'accord pour la cessation des hostilités”. L’arrêt tombe le 15 avril.
Selon Riek Machar, le vice-président soudanais qui guide les efforts de médiation pour mettre fin à la guerre de plus de vingt ans dans le nord Ouganda, le leader de l'LRA, Joseph Kony aurait demandé de nouveaux éclaircissements, avant de signer les accords. L’éclaircissement concernerait les mécanismes judiciaires que le gouvernement ougandais est disposé à instituer pour les délits commis lors de la guerre civile, en alternative au processus face à la Cour Pénal Internationale, qui a décerner un mandat de capture pour Kony et d’autres leaders de la guérilla. (L.M.) (Agence Fides 11/4/2008 ; Lignes : 18 ; Mots : 228)
