Rome (Agence Fides)- La République du Congo (appelé aussi Congo Brazzaville, pour la distinguer de la République démocratique du Congo ou Congo Kinshasa, est limitée au Nord par le Cameroun et la République Centrafricaine, à l’Est et au Sud par la République Démocratique du Conto, au Sud sur une courte distance par l’enclave angolaise de Cabinda, au Sud-est elle donne sur le Golfe de Guinée, et l’Ouest elle est limitée par le Gabon. Elle a une superficie de 342.000 km2, avec 3.924.000 habitants.
Histoire : les premiers contacts avec les populations européennes eurent lieu au XVe siècle et concernèrent le commerce d’esclaves enlevés parmi les populations de l’arrière-pays. En 1883 la région commence à faire parie de la sphère d’influence française, la zone est disputée entre Pierre Savorgnan de Brazza et les émissaires du souverain belge Léopold II qui cherche à contrôler le bassin du Congo. En 1891 la région est déclarée colonie sous le nom de Congo français et en 1910, suite à la réorganisation des colonies françaises, elle fut incluse dans l’AEF (Afrique équatoriale française) qui comprend la zone des actuels états du Gabon, Tchad, République Centrafricaine et République du Congo, ont Brazzaville devint la capitale. En 1958 la colonie est divisée en les quatre états actuels. Le 15 août 1960 le Congo devient indépendant. Le premier président est Fulbert Youlou, ex-prêtre catholique dont le mandat est caractérisé par une période d’intenses désordres ethniques et politiques. En août 1963 il est déposé et après une brève période de gouvernement militaire Alphonse Massemba-Débat devient président. Le 10 janvier 1966, est établi le régime du parti unique, le Mouvement National de la Révolution (MNR). En 1968, à la suite d’un coup d’état militaire, le majeur Marien Ngouabi devient président. Le pays devient une république populaire soutenue par l’Union Soviétique. En 1979 le pouvoir est assumé parle colonel Denis Sassou-Nguesso qui sera la figure politique dominante dans toute l’histoire récente du pays. A partir de 1990 le Congo abandonne progressivement le marxisme et commence un processus de réforme qui conduira à des privatisations et à la légalisation des partis politiques d’opposition. Après l’élection du président Lissouba, en 1992, une violente guerre civile éclate, qui voit les forces fidèles à l’ex-président Sassou-Nguesso opposées à celles du nouveau président et du premier ministre Kolelas. En octobre 1997 Sassou-Nguesso reprend le pouvoir, mais le pays tombe dans une guerre entre groupes rivaux qui se disputent la présidence. Le conflit provoque des dizaines de milliers de victimes et des destructions importantes. En 1997-98 et en 1999 se succèdent trois affrontements armés, marqués entre autres par l’intervention des troupes angolaises en aide à Sassou-Nguesso. Au fond demeurent les intérêts des compagnies pétrolifères qui arment les différentes factions. C’est seulement en 2002 qu’on arrive à une pacification du pays sous le contrôle du président Sassou-Nguesso.
Economie : L’économie du Congo est marquée par le pétrole, dont le pays est le quatrième producteur africain. 90% des entrées de l’Etat dérivent du pétrole. Le pays exporte aussi du bois, du gaz naturel, du manganèse, des diamants, du fer, de l’or. Malgré ces richesses, 70% de la population vit avec moins d’un dollar par jour.
L’Eglise catholique : (données de l’Annuaire statistique de l’Eglise catholique 2005) : catholiques : 2.310.000 ; diocèses : 7 ; paroisses 166 ; évêques : 8 ; prêtres 224 ; religieux prêtres 74 ; religieux non prêtres : 62 ; religieuses 389 ; catéchistes : 5.625. L’Eglise gère 34 écoles maternelles, avec 2.452 élèves ; 93 écoles primaires avec 22.636 scolaires ; 37 écoles secondaires collèges et lycées avec 4.010 élèves ; 2 hôpitaux, 16 dispensaires, une léproserie et 7 centres pour malades chroniques et invalides. (L.M.) (Agence Fides 19/10/2007 lignes 41 mots 585)