AMÉRIQUE/ARGENTINE - “Redécouvrir la beauté et la joie d’être une famille » : l’engagement du diocèse de Rafaela pour le carême en vue de la Première rencontre diocésaine des familles en octobre.

Rafaela (Agence Fides) - « La joie d’être une famille » est le titre de la lettre pastorale écrite par Mgr Carlos María Franzini, évêque de Rafaela (Argentine) à tous les fidèles pour ce carême, dans laquelle il rappelle que « le carême est une bonne opportunité pour redécouvrir la beauté et la joie d’être une famille et pour reconnaître que la vocation d’être une famille est dans le cœur de tous les hommes, parce que nous avons été voulus par le Créateur pour être une famille ». L’évêque rappelle l’engagement assumé l’année dernière par le diocèse dans le nouveau chemin pastoral : « consolider notre rencontre avec Jésus, moyennant une vie sacramentelle intense, afin que nous soyons ses témoins et ses serviteurs, dans les différentes réalités de notre diocèse ». Dans les paroisses, dans les écoles et dans les mouvements, différentes activités ont été réalisées pendant l’année pour atteindre cet objectif. Dans le cadre de ces engagements le diocèse a cherché à donner une réponse au défi de la crise familiale, « institution de base de l’Eglise et de la société, qui aujourd’hui est sévèrement menacée ». Par conséquent ont été promises des « initiatives concrètes de participation et d’accompagnement des familles, afin qu’elles retrouvent la conscience de leur mission et qu’elles assument leur rôle de premières éducatrices de la foi ».
L’évêque rappelle que la vie familiale est sévèrement menacée pour différentes raisons : les liens sont fragiles, les engagements fugaces, la situation économique, les valeurs traditionnelles qui soutiennent la famille sont remises en question, on veut imposer - comme signe de progrès - de nouveaux « modèles familiaux »… Devant cette situation, Mgr Carlos Maria met en garde contre le danger de tomber dans le scepticisme et de penser qu’on ne peut rien faire. « Hier comme aujourd’hui la famille a été remise en question de manière explicite ou voilée. Hier comme aujourd’hui il y a eu des familles très chrétiennes et d’autres qui ne l’étaient pas ». « Malgré les attaques et les difficultés, la famille continue à être le point de repère nécessaire pour la majorité des argentins » rappelle l’évêque. C’est pourquoi le carême est un temps propice pour « revaloriser notre expérience familiale, appréciant les bonnes choses reçues de notre famille et nous proposant d’apporter notre contribution pour améliorer les choses moins bonnes que nous vivons ».
L’évêque propose quelques initiatives concrètes à commencer pendant le carême et à continuer après. Parmi celles-ci il demande un effort renouvelé pour revitaliser la catéchèse familiale à l’occasion de la préparation des enfants à la première communion et à la confirmation. Il rappelle en outre que les familles elles-mêmes sont les « écoles » naturelles qui préparent les jeunes à la vie matrimoniale. Comme signe et désir de soutenir la pastorale familiale, le diocèse prépare la première rencontre diocésaine des familles, prévue le dimanche 28 octobre 2007. « Par cette rencontre - annonce l’évêque, nous voulons célébrer la joie d’être une famille, et dès aujourd’hui je veux demander à tous leur engagement, pasteurs et fidèles, par la prière et par le travail pour cet événement, qui sera central dans la vie pastorale du diocèse… Tout ce que nous faisons en faveur des familles se reversera directement en bien pour la patrie et pour son renforcement moral et institutionnel ». (RG) (Agence Fides 6/3/2007; lignes 34, mots 500)