Windhoek (Agence Fides) - La vice-présidente sortante Netumbo Nandi-Ndaitwah a remporté l'élection présidentielle qui s'est déroulée le 27 novembre en Namibie (voir Fides 27/11/2024).
La candidate de la SWAPO (South West Africa People's Organisation), qui gouverne le pays depuis son indépendance en 1990, a obtenu 58,1% des voix, battant son principal rival Panduleni Itula, candidat du parti Independent Patriots for Change (IPC), qui a obtenu 25,8% des voix.
Dans une note envoyée à l'Agence Fides, l'équipe d'observateurs électoraux envoyée par l'IMBISA (Inter-Regional Meeting of the Bishops of Southern Africa, qui comprend les évêques d'Angola, du Botswana, d'Eswatini, du Lesotho, du Mozambique, de Namibie, de São Tomé et Príncipe, d'Afrique du Sud et du Zimbabwe), affirme que les élections se sont déroulées dans une atmosphère calme et pacifique, facilitée par les « restrictions sur la vente d'alcool les jours fériés et les week-ends » qui ont « contribué à maintenir l'ordre ».
« Les quelque un million et demi d'électeurs ont pu voter partout dans le pays et pas seulement dans le district où ils s'étaient inscrits », poursuit la déclaration. Cependant, l'équipe de l'IMBISA rappelle qu'il y a eu quelques difficultés d'organisation qui ont forcé « le vote à être prolongé jusqu'au 30 novembre dans certains bureaux de vote en raison de problèmes logistiques tels qu'une pénurie de bulletins de vote et des problèmes techniques avec les tablettes de vérification des électeurs ». Les longues files d'attente se sont poursuivies, certains électeurs ayant attendu jusqu'à 12 heures », souligne la note.
« Les problèmes logistiques et les retards ont suscité de vives critiques de la part des partis politiques et des électeurs, l'opposition mettant en doute la légitimité des résultats de l'élection.
« Le Secrétariat de l'IMBISA recommande une organisation plus efficace pour les futures élections, y compris des améliorations dans la logistique et les systèmes électroniques afin de garantir l'équité et d'éviter tout soupçon, toute question sur l'impartialité et toute irrégularité possible dans le processus électoral », conclut la note.
« Le secrétariat d'IMBISA recommande une organisation plus efficace pour les futures élections, y compris des améliorations dans la logistique et les systèmes électroniques afin de garantir l'équité et d'éviter tout soupçon, toute question d'impartialité et toute irrégularité possible dans le processus électoral », conclut le rapport.(LM) (Agence Fides 6/12/2024)