Montréal (Agence Fides) - « Tous les baptisés doivent annoncer l'Evangile et témoigner de la Parole de Dieu. Le mois missionnaire a constitué un temps spécial pour nous inviter à réfléchir sur l'appel du Seigneur à la mission. Le thème choisi par le Saint-Père « Me voici, envoie-moi ! » est une réponse forte et contraignante, qui continue aujourd'hui et pour toute la vie ». C'est ce que déclare à l'Agence Fides le Père Yoland Ouellet, Directeur national des Oeuvres pontificales missionnaires du Canada francophone, rappelant combien l'appel à l'évangélisation n'est pas limité au seul mois d'octobre qui vient de s'achever mais qu'elle est de la responsabilité pérenne de chaque baptisé.
Le Père Ouellet fait référence au rôle croissant des laïcs et évoque quelques-uns des défis les plus importants pour l'Eglise à l'avenir. « Tous les chrétiens sont invités à célébrer et à rendre grâce pour la mission mais plus particulièrement à prier pour leurs frères et sœurs qui vivent dans les Diocèses les plus pauvres de la planète et à vivre la solidarité en participant à une recherche unique organisée dans toutes les églises du monde ». Evoquant la manière dont a été vécu le mois missionnaire d'octobre au Canada – au travers de la récitation du chapelet missionnaire enrichi de méditations du Pape François – le Directeur national des Oeuvres pontificales missionnaires évoque une veillée missionnaire de prière spéciale, inspirée par les grands modèles canadiens béatifiés ou canonisés comme Sainte Marguerite Bourgeoys.
Selon le Directeur national, il est nécessaire de réévaluer la fonction des Oeuvres pontificales missionnaires à l'intérieur de la communauté catholique. « Une plus profonde immersion dans la vie réelle des personnes comme elles sont fera du bien – affirme-t-il. Il est nécessaire de veiller et de chercher à réintégrer le caractère capillaire de l'action et des contacts des Oeuvres pontificales missionnaires dans son interaction avec le réseau ecclésial. Ce n'est qu'en favorisant de telles conditions – poursuit-il – que nous pourrons mieux échapper au piège de l'abstraction. Nous devons par suite répondre à des questions et à des besoins réels plutôt que de formuler et multiplier les propositions ».
« Les Oeuvres pontificales missionnaires – rappelle le Père Ouellet – naissent spontanément de la ferveur missionnaire de la foi de baptisés. Depuis leur fondation jusqu'à ce jour, elles ont poursuivi leur chemin sur deux routes toujours parallèles qui, dans leur simplicité, ont toujours été familières au cœur du Peuple de Dieu : la voie de la prière et celle de la charité. Les Oeuvres pontificales missionnaires – conclut-il – constituent un instrument au service de la mission dans les Eglises particulières, dans l'horizon de la mission de l'Eglise qui, depuis toujours, embrasse le monde entier ». (ES) (Agence Fides 07/11/2020)
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