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Kara (Agence Fides) – Le « combat pour la reconnaissance et la protection des droits de l’homme reste un combat permanent pour toute l’humanité et surtout pour l’Afrique. Il faut le dire, ce combat pour la reconnaissance et la protection des droits de l’homme en Afrique est loin d’être un acquis puisque l’Afrique, théâtre continue de guerre et de violence de tout genre, reste un continent ou les droits élémentaires et fondamentaux de l’homme sont parfois loin d’être une réalité tangible pour tous » a commenté pour l’Agence Fides le Père Donald Zagore, de la Société des Missions africaines au lendemain de la Journée au cours de laquelle toute la communauté internationale a célébré le 70ème anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, signée à Paris le 10 décembre 1948.
Le théologien remarque pour Fides : « Aujourd’hui en Afrique si beaucoup d’actions ont été entreprises dans le sens de la défense et de l’amélioration de droits de l’homme, les chantiers comme l’accès à la santé, à l’éducation, à la culture pour tous restent encore vaste. Il y a des milliers voir des millions d’africains qui vivent encore dans la précarité sans accès véritable à la santé et à l’éducation. Dans la dynamique des droits fondamentaux de tout être humain que sont le droit à la santé, à l’éducation, et à la culture, il faut nécessairement ajouter surtout en Afrique les questions des droits et la protection de la femme, des enfants, et des immigrés. Les femmes, les enfants, et les immigrés sont aujourd’hui pour le continent africain les couches sociales les plus vulnérables soumises à toutes formes d’exploitations ».
« Défendre, protéger et respecter la dignité de tout doit être humain et surtout des plus marginalisés doit être permanemment au centre de toute action politique, sociale et même religieuse en Afrique. Il faut se battre pour que chaque africain puisse mener une vie digne » conclut le missionnaire. (DZ/AP) (Agence Fides 13/12/2018)