European Commission DG ECHO
Conakry (Agence Fides) – Quelques jours après la déclaration de la part de l’OMS de la fin de l’épidémie d’Ebola en Sierra Leone (voir Fides 06/11/2015), en Guinée les contaminations se multiplient alors que la maladie a provoqué la mort de plus de 11.000 personnes en Afrique occidentale. « La raison qui rend difficile le blocage de l’épidémie – explique dans une note parvenue à Fides l’ONG Médecins sans frontières – est la faiblesse du système de contrôle. Tant que le virus est encore présent en Guinée, la maladie demeure une réalité avec le risque que ne se présentent de nouveaux cas ». Actuellement, en Afrique occidentale, sont présents environ 15.000 survivants nombre desquels connaissent des problèmes de santé physique et mentale. Les problèmes physiques sont constitués par des douleurs articulaires, une fatigue chronique, des difficultés de l’ouie et des problèmes ophtalmologiques pouvant porter à la cécité en l’absence d’accès dans les temps à des soins spécialisés. En outre, la peur et la stigmatisation qui entourent le virus peuvent porter à des graves dépressions, à des troubles causés par le stress post-traumatique et à des problèmes de santé mentale. Malgré cela, les survivants ont d’énormes difficultés d’accès aux services sanitaires. Il existe encore la crainte chez certains opérateurs de traiter les survivants et l’accès aux services sanitaires peut être économiquement dispendieux pour les personnes ayant perdu leur travail. (AP) (Agence Fides 09/11/2015)