ASIE / MYANMAR - Prière œcuménique pour la paix et la réconciliation du pays

Mandalay (Agence Fides) - « Aimons-nous les uns les autres » est le thème du cycle de rencontres œcuméniques organisé dernièrement par l’Eglise Catholique et l’Eglise protestante au Myanmar ; le but est de promouvoir le dialogue et d’envoyer un message de paix et de réconciliation à tout le Pays.
Les rencontres se sont tenues dans la ville de Mandalay ; elles sont parties, il y a quelques années, des nombreuses initiatives œcuméniques et inter-religieuses lancées sous le pontificat de Jean Paul II : une fois par an au moins, les chrétiens du Myanmar cherchent à faire revivre « l’esprit d’Assise », fait de fraternité et de paix, dans une terre toujours agitée par des tensions politiques, ethniques et sociales.
Les rencontres ont réuni des catholiques, des baptistes, des méthodistes, des anglicans, des évangélistes, qui ont exposé leurs vues sur la nécessité d’accroître la communication et la connaissance entre les différentes communautés chrétiennes, et de promouvoir des initiatives communes, pour une plus grande cohésion des fidèles dans le Christ et pour donner à la nation un signe et un témoignage efficace de paix.
Lors de la prière en commun dans la cathédrale du Sacré-Cœur à Mandalay, la participation a été très fervente et bien ressentie par tout les fidèles ; de nombreux non-chrétiens ont voulu assister à la cérémonie. Les chrétiens, catholiques et protestants, représentent 6% de la population du Myanmar, pays à majorité bouddhiste.
Les fidèles ont prié aussi pour l’unité et pour la réconciliation du pays, notamment parce que les autorités militaires ont annoncé la reprise des travaux pour la nouvelle Constitution du Myanmar. La nouvelle réunion de la Convention Nationale pour la rédaction de la Constitution est prévue pour le 5 décembre prochain. La communauté internationale, toutefois, est sceptique, étant donné la situation de déficit du respect des droits de l’homme dans laquelle se trouve le pays. (P.A.)
(Agence Fides, 4 novembre 2005, 28 lignes, 323 mots)