Rome (Agence Fides) - Protectorat Britannique depuis 1885 sous le nom de « Protectorat du Bechuanaland », le Botswana devint indépendant le 30 septembre 1966 et prit le nom actuel. C’est une République et une démocratie avec plusieurs partis, et des élections libres qui ont lieu tous les cinq ans. Le Pays a une superficie de 581.730 km², et une population de 1.813.000 habitants.
Grâce à 40 ans de direction civile ininterrompue, de politiques sociales adaptées, et d’investissements significatifs de capitaux, le Botswana est considéré comme un des pays les plus stables de l’Afrique, avec une économie parmi les plus dynamiques du continent. En effet, le Botswana n’est pas traversé par des coups d'Etat, des guerres civiles, qui sont le fait de nombreux autres pays africains.
La principale activité économique est l’économie d’extraction, des diamants en particulier, à laquelle s’ajoute le tourisme depuis quelques années, qui est un secteur en forte croissance, grâce aussi aux vastes réserves naturelles et à la politique de conservation de l’environnement et au climat de sécurité qui règne.
Depuis l’indépendance, le Botswana a maintenu un des niveaux mondiaux les plus élevés de croissance économique. Grâce à une bonne politique fiscale et à une gestion correcte des finances publiques, le Botswana est passé d’un des pays les plus pauvres du monde, à un pays ayant un revenu moyens pro capite de 9.200 dollars US en 2004. L’extraction des diamants est la principale force de l’économie et représente un tiers du Produit Intérieur Lourd, et de 70 à 80% des revenus des exportations. Les autres secteurs économiques importants sont le tourisme, les services financiers, et l’élevage. La plus gande partie du secteur agricole en est toutefois restée à l’agriculture de subsistance. Malgré les résultats positifs macro-économiques, le taux de chômage officiel et de 23,8% (des sources non officielles parlent de 40%).
Cela s’explique parce que l’on n’a pas encore réalisé une distribution généralisée de la richesse, et qu’une partie importante de la population est toujours obligée de vivre dans des conditions de subsistance. Seuls 3% de la main-d’œuvre sont en effet employés dans le secteur minier, alors que la principale source d’occupation est représentée par les structures publiques ou d’Etat qui, après le secteur minier, fournissent la principale contribution à la richesse produite par le pays.
Les perspectives pour l’économie du Botswana continuent à dépendre fortement du développement de la demande internationale de diamants, dont la production a atteint des niveaux maximum. Les efforts destinés à une diversification du système économique n’ont pas encore produit des résultats appréciables. Une inconnue sérieuse pour le pays est le grand pourcentage de personnes atteintes du SIDA, 37% de la population, une des plus élevées du monde. Mais le gouvernement a lancé un des programmes les plus complets et les plus modernes de lutte de toute l’Afrique, contre l’épidémie.
Eglise Catholique :
Les premiers efforts des missionnaires catholiques, de 1850 à 1920 au Bechuanaland de l’époque, n’eurent pas de succès à cause de l’opposition des missionnaires protestants déjà bien établis dans la région.Ce n’est qu’en 1928 que les Oblats de Marie Immaculée parvinrent à établir une Mission et à fonder une école élémentaire. En 1930, on ouvrit une Mission à Lobatse, et une à Ramotswa en 1935. Après la deuxième guerre mondiale, arrivèrent les Pères Passionnistes irlandais. Il y a actuelement 84.000 catholiques, un diocèse (Gabarone) et un Vicariat Apostolique (Francistown), 33 paroisses, 16 prêtres diocésains, et 40 religieux prêtres, 4 religieux non prêtres, 72 religieuses, 282 catéchistes. (L.M.)
(Agence Fides, 4 juillet 2005, 47 lignes, 583 mots)