Cité du Vatican (Agence Fides) - De l’Exhortation apostolique Pastores dabo vobis (11) : « La recherche d’une connaissance exacte et profonde de la nature et de la mission du sacerdoce ministériel est donc la voie à suivre - c’est celle que le Synode a effectivement suivie - pour sortir de la crise de l’identité du prêtre : Cette crise - comme je l’ai dit dans le discours de clôture du Synode - est apparue dans les années qui ont suivi immédiatement le Concile. Elle est née d’une interprétation erronée, parfois même volontairement tendancieuse, de la doctrine du Magistère conciliaire. Là se trouve indubitablement l’une des causes d’un grand nombre de défections alors subies par l’Église ; défections qui ont gravement atteint le service pastoral et les vocations au sacerdoce, en particulier les vocations missionnaires. C’est comme si le Synode de 1990, redécouvrant toute la profondeur de l’identité sacerdotale par tant d’interventions entendues dans cette Aula, était venu apporter l’espérance après les défections douloureuses. Ces interventions ont révélé notre conscience du lien ontologique spécifique qui unit le prêtre au Christ, Prêtre Suprême et Bon Pasteur. Cette identité est sous-jacente à la nature de la formation qui doit être donnée en vue du sacerdoce et ensuite durant toute la vie sacerdotale. C’était le but précis de ce Synode »
De l’Exhortation apostolique Pastores dabo vobis (12) : « Le prêtre trouve la pleine vérité de son identité dans le fait d’être une participation spécifique et une continuation du Christ lui-même, souverain et unique prêtre de la Nouvelle Alliance : il est une image vivante et transparente du Christ prêtre. aussi reçoit de Lui une participation réelle et ontologique à son éternel et unique sacerdoce, auquel il doit conformer toute sa vie ».
De la Lettre aux prêtres pour le Jeudi Saint 2001 : « Il est important, en cette journée par excellence de l’amour, que nous sentions la grâce du sacerdoce comme une surabondance de miséricorde. Est miséricorde l’absolue gratuité avec laquelle Dieu nous a choisis : ‘Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis’ (Jn 15,16). Est Miséricorde la condescendance avec laquelle il nous appelle à œuvrer comme ses représentants, tout en nous sachant pécheurs. Est Miséricorde le pardon qu’il ne nous refuse jamais, pas plus qu’il ne le refusa à Pierre après le reniement. Pour nous aussi vaut l’affirmation selon laquelle ‘il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion’ (Lc 15, 7). 7. Redécouvrons donc notre vocation comme ‘mystère de Miséricorde’ ». (Agence Fides 8/4/2005)