Yangoon (Agence Fides) – Une récente enquête nationale sur la prévalence de la tuberculose (TB) au Myanmar conduite entre 2009 et 2010 et encore valide, indique qu’une grande partie des cas n’est pas relevée. En 2010, sur la base des estimations de 2009 non encore confirmées par les dernières recherches, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a enregistré 300.000 cas de TB au sein d’une population comprenant 53 millions d’habitants. En outre, seuls 64% des nouveaux cas ont été diagnostiqués. L’enquête plus récente réalisée sur 51.367 personnes au sein de 70 zones géographiques dans le cadre du programme national du gouvernement sur la TB a confirmé les chiffres au titre de 2009. Des quelques 597 cas de contagion pour 100.000 personnes dans tout le pays (316.410 cas pour une population de 53 millions d’habitants), la majeure partie concerne des hommes vivant dans les zones urbaines où la pandémie double par rapport aux zones rurales. Souvent les personnes frappées de TB ne le savent pas ou vivent loin des centres sanitaires et sont ainsi privées d’assistance médicale. Certains commencent les soins pour les abandonner une fois qu’ils se sentent mieux, risquant ainsi d’aggraver leur situation clinique. Chaque année, 1,7 millions de personnes meurent de cette pandémie et, selon l’OMS, en 2009, s’est vérifié un nombre total de nouveaux cas (plus de 9 millions dont 55% en Asie) beaucoup plus élevé qu’en d’autres périodes historiques. Le Myanmar est l’un des pays ayant l’un des plus fort taux de prévalence de TB. (AP) (Agence Fides 24/03/2011)