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Madrid (Agenzia Fides) – “Cherchez le visage de Dieu”, tel est le titre de la Lettre pastorale qui a été adressée par 7 évêques aux jeunes “en âge et en esprit”, en vue de la canonisation du moine trappiste María Rafael Arnáiz Barón, qui se déroulera dimanche 11 octobre, Place Saint Pierre, à Rome. Le souhait des 7 pasteurs qui ont signé le document – Mgr Francisco Hellín (archevêque de Burgos), Mgr José Ignacio Munilla (évêque de Palencia), Mgr Ricardo Blázquez (évêque de Bilbao), Mgr Rafael Palmero (évêque de Orihuela-Alicante), Mgr Francisco Cerro (évêque de Cória-Cáceres), Mgr Manuel Sánchez (évêque de Mondoñedo-Ferrol) et Mgr Gerardo Melgar (évêque d’Osma-Soria) –, tous en quelque sorte liés aux origines du futur saint, est que l’exemple du frère puisse “illuminer et fortifier la spiritualité chrétienne” des jeunes, afin qu’ils deviennent, comme le bienheureux, “des témoins du Christ dans le monde d’aujourd’hui”. Le témoignage du jeune moine trappiste, écrivent les évêques, “nous stimule vers la sainteté chacun dans notre vocation particulière”. En effet “l’Église nous propose frère Rafael comme modèle à imiter, non pas tant pour copier sa vie de manière servile, mais afin qu’elle nous illumine dans le discernement des chemins que Dieu a tracé pour nous”, ajoutent-ils. Dès l’instant où tout le monde suit de manière plus ou moins consciente des modèles, ceux-ci “peuvent être mineurs ou élevés et stimulants”. “Un idéal mineur produit des vies mineures et un idéal saint produit des hommes et des femmes saintes. Le modèle de Rafael ne fut pas autre que celui de Jésus-Christ”, constatent ensuite les signataires de la Lettre. Ce fut à cause de Lui que le bienheureux “renonça à tout : à ses goûts raffinés, à ses affections, à ses vanités, à ses projets”, en réussissant à être capable d’“affronter des adieux douloureux pour suivre sa vocation, embrasser le songe impossible d’être moine, d’accepter une maladie sans issue”. Cette totale adhésion au Christ par le bienheureux Rafael “n’est pas un aspect de toute la vie, mais c’est son essence même, ce qui en constitue sa vie propre”. En effet, l’eucharistie fut pour lui “le centre d’une irrésistible attraction”, à laquelle il fit correspondre “la mère de Jésus, Marie”. Pour les évêques espagnols, l’exemple du frère trappiste n’est en effet nullement perdu : “Il n’est pas question que nous méconnaissions le trésor que nous avons à nos côtés, et que nous devons rejoindre de loin pour nous ouvrir les yeux”. D’où notre invitation à approfondir la connaissance de la vie du futur saint et notre exhortation à être “authentiques” et à aller “à contre-courant”, même dans la conscience qu’il s’agit d’un choix difficile pour “tant d’appels et tant de tentations contraires au chemin de l’Évangile”. En rappelant ensuite la prochaine Journée Mondiale de la Jeunesse à Madrid, en 2011, les évêques concluent leur Lettre en demandant à “frère Rafael Arnáiz qu’ils nous accompagnent comme un des co-patrons de la rencontre, pour que tous les jeunes du monde puissent connaître l’œuvre que Dieu a faite dans ce garçon du XX siècle”. (GT) (Agence Fides 1/10/2009 ; 34 lignes, 504 mots)
