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Séoul (Agence Fides) – “Nous sommes les protagonistes de la culture de la vie” : c’est le titre du Message diffusé par la Commission épiscopale pour la Bioéthique, à l’occasion de la 15ème Journée de la Vie, qui aura lieu en Corée, le jour de la Pentecôte (31 mai 2009). La Commission, présidée par Son Excellence Mons. Gabriel Bong-hun, invite tous les fidèles à assumer ses propres responsabilités dans son mode de vivre, dans son témoignage de diffuser la “culture de la vie”. “Beaucoup d’entre nous – lit-on dans le texte – vu la situation dans laquelle nous vivons, et dans laquelle prévaut la ‘culture de mort’, doivent reconnaître l’urgence de récupérer une conscience du rapport avec Dieu, et la nécessité de discerner les valeurs authentiques”.
Le document exprime de sérieuses préoccupations à cause de la crise que traverse la valeur de la vie dans la société d’aujourd’hui, dans laquelle les personnes et les moyens violent la vie humaine, surtout dans le domaine de la bioéthique, dans l’indifférence générale. Le message rappelle que la vie humaine n’a jamais été un moyen mais toujours une fin et que par conséquent elle ne peut et ne doit être instrumentalisée. Personne ne peut s’arroger le droit de mettre fin à une vie, et aucune autorité ne peut légitimement autoriser ou soutenir ce droit, déclare le texte.
L’évêque affirme : “nous croyons dans le Seigneur de la vie, ressuscité des morts dans la gloire : pour cela nous vivons dans l’espérance certaine que la vie sera victorieuse de la mort. Dieu, qui aime la vie et qui la donne en abondance, est du côté de la vie et par conséquent, la vie est bonté, joie et source de progrès authentique”. Le message exhorte tous les fidèles à être “les gardiens de la vie” et rappelle à tous le rôle et la responsabilité d’être “les protagonistes de la culture de la vie”.
La sensibilisation doit toucher spécialement les jeunes, les couples mariés et les famille, mais pour la diffusion de la culture de la vie, il faut aussi la collaboration des enseignants, des chercheurs, des scientifiques, des hommes politiques et de tous ceux qui travaillent dans les mass-média. (PA) (Agence Fides 29/5/2009 ; 24 lignes, 361 mots)
