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Navarre (Agence Fides) – Plus de 8.000 personnes ont participé la semaine dernière au premier des pèlerinages dirigés vers le lieu natal du saint de Navarre et patron des missions, saint François Xavier, qui ont lieu chaque année à Javier pendant la Neuvaine de la grâce. Des pèlerins arrivés principalement de Navarre, mais aussi des groupes de jeunes venant de Madrid et d’autres lieux de l’Espagne se sont rendus à Javier, pour vivre une tradition qui a commencé il y a 69 ans. Pendant la cérémonie religieuse, présidée par l’Archevêque de l’Espagne et Evêque de Tudela ainsi que Directeur national des Œuvres Pontificales Missionnaires de l’Espagne, Mgr Francisco Pérez González a parié „sur la vie, du début jusqu’à son terme naturel”.
Avec la fatigue accumulée par de nombreuses heures et jours de pèlerinage, les participants ont participé à la messe, pendant laquelle ont été bénis en particulier les enfants, „la joie de la société”. Au cours de l’homélie, l’Archevêque de Pampelune a évoqué en premier lieu la figure de François Xavier, chez lequel nous trouvons „le témoignage d’un jeune qui un jour entend l’appel de Dieu, puis, abandonnant ses vanités et son orgueil, parie sur Jésus-Christ”. „Ne te laisse pas entraîner par des débats vides et pleins de fausses idéologies, mais affronte la vie en lui donnant l’unique contenu qui peut la remplir”, a ajouté Mgr Pérez. Un navarrais qui „a transformé sa vie et qui a laissé le Christ se servir de lui pour transformer les vies de beaucoup qui ne le connaissaient pas, auxquels François consacrait de longues heures de la nuit sans se reposer”.
Sur l’exemple de saint François Xavier, „nous chrétiens nous devons sortir d’une certaine léthargie et de certains complexes qui nous font nous sentir étrangers dans la société”, a continué le prélat. En suivant son exemple et celui de saint Paul, „nous ne pouvons pas démissionner; au contraire nous devons témoigner dans notre société que le chrétien et le catholique ne contredisent pas la citoyenneté, mais l’ennoblissent et la rendent plus belle”. C’est justement cette suite du Christ, a dit encore Mgr Pérez, qui nous rend „défenseurs de la vie, d’une culture qui la respecte du début jusqu’au point final de l’existence; qui nous porte à être des messagers d’une paix authentique, éliminant toute trace de violence; qui nous fait nous sentir responsables devant le manque de solidarité, comme en témoignent des milliers et milliers de missionnaires qui sont en première ligne et luttent pour la dignité humaine avec l’arme de l’Evangile”.
„Etre intrépide”, „ne pas avoir peur”, nous conduit à „affronter notre mission sans traumatismes ni peurs: être des messagers et des témoins de Jésus-Christ”. Le long de cette toute, il y aura certainement „des moments qui devront être irrigués par l’ardeur, par le courage, et par l’initiative”, c’est pourquoi „seule la générosité d’esprit fera fleurir une réalité nouvelle qui aura son point culminant dans la rencontre joyeuse avec le Christ”. A ce propos, l’archevêque a encouragé tous les fidèles, et particulièrement les jeunes, à n’avoir aucune crainte de se donner totalement au Christ, sur les traces de François Xavier et de saint Paul. Il a invité les époux à „montrer par leur amour la grandeur de l’amour de Dieu” et a souhaité que „leurs enfants soient un fruit efficace de cet amour”; il a exhorté les personnes âgées à „ne pas se laisser emporter par le découragement, car leur expérience de vie et de foi nous stimule et nous fortifie”. L’archevêque a aussi exhorté les prêtres et les consacrés à ne pas oublier „que beaucoup les regardent avec des yeux de confiance, et surtout admirent un dévouement généreux qui rend visible le Royaume du Christ au milieu de la société”.
„Je mets toutes nos vies et celles de toutes les personnes qui ne sont pas avec nous entre les mains de Marie. Comme une bonne Mère elle saura les conduire par les routes les meilleures, celles qui nous conduisent au but qui est le Christ”, a conclu le Directeur national des OPM de l’Espagne dans son homélie. (RG) (Agence Fides 9/3/2009 Lignes 48 Mots 706)
