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Sydney (Agence Fides) – Combattre les avortements en accueillant et en soignant les enfants nouveaux-nés et en aidant les nouvelles mères : c’est l’intention des Oeuvres Pontificales Missionnaires (OPM) australiennes qui ont poussé au soutien du centre ‘Maison de la charité’, née dans un des diocèses les plus pauvres du Vietnam. Le centre a été créé pour l’accueil des enfants ‘non voulus’, pour décourager les avortements et offrir une aide consistante à des familles très pauvres qui – craignant de ne pouvoir accueillir dignement leurs enfants ou des condamner à mourir de faim – pensent souvent à l’interruption volontaire de grossesse.
La ‘Maison de la Charité’ est actuellement gérée par des sœurs et 10 volontaires qui prennent soin de 30 nouveaux nés et enfants abandonnés ou confiés par les familles. Le Centre entend, petit à petit, s’agrandir, pour accueillir jusqu’à 200 enfants. La responsable, sœur Mary Nguyen Thi Tha Mai, qui a une expérience de 40 ans consacrée à l’enfance, a mis énergie et ressources humaines et économiques pour ouvrir le centre. Grâce à l’encouragement des l’Eglise locale, et surtout au soutien de l’étranger, comme celui des OPM australiennes, il a été possible de réaliser ce projet. Les OPM soutiennent la Maison par une contribution de 4.600 dollars australiens par mois.
Les conditions de l’enfance au Vietnam sont difficiles, surtout en raison de la pauvreté diffuse. Selon des données de l’Unicef, la mortalité infantile est de 42 pour 1000 nouveaux-nés. La malnutrition des enfants atteint 32 %, alors que 17% des enfants sont en ‘sous poids’ à la naissance. 36 % sont en malnutrition à 5 ans. Dans la société, 32,5% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté : dans de telles conditions de misère des familles, les plus exposés sont, comme toujours, les enfants. Les enfants des rues sont en augmentation, alors que la prostitution, la drogue et la délinquance des jeunes sont des phénomènes diffus auxquels les institutions et les ONG cherchent à faire face par des projets de solidarité et de développement social. (PA) (Agence Fides 22/1/2009 23 lignes 333 mots)
