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Moscou (Agence Fides) - Samedi dernier, le 25 octobre, le père Victor Betancourt, jésuite équatorien, qui travaille pour l’Institut de Philosophie, Théologie et Histoire Saint Thomas de Moscou, a été tué dans sa communauté à Moscou. Le père Otto Messmer, supérieur de la Région russe, qui rentrait lundi soir dans la communauté après un voyage à l’étranger, a été tué dans le même endroit. Mardi 28 octobre, un jésuite résidant dans une autre communauté à Moscou et inquiet du silence des confrères, s’est rendu à la résidence de la communauté et a trouvé les corps sans vie des deux prêtres, portant des traces de violence, et a informé la police, qui est en train de conduire une vaste enquête, sans exclure aucune hypothèse.
Le père Otto Messmer, citoyen russe, est né le 14 juillet 1961 en Karaganda (Kazakhstan) dans une famille profondément catholique d’origine allemande. Il entrait dans la Compagnie le 1er septembre 1982 à Vilnius et fut ordonné prêtre le 29 mai 1988 à Riga. Il a prononcé ses derniers vœux à Novossibirsk le 7 octobre 2001. Depuis le 13 octobre 2002, il était supérieur de la Région Indépendante russe de la Compagnie de Jésus. Il a deux frères jésuites, monseigneur Nicolás, évêque de Bichkek en Kirghizstan, et Hieronymus, qui appartient à la Province d’Allemagne.
Le père Victor Betancourt est né le 7 juillet 1966 à Guayaquil en Équateur. Il est entré dans la Compagnie le 14 septembre 1984 à Quito et fut ordonné prêtre le 31 juillet 1997 dans la même ville. Il a fait ses études en Argentine, en Équateur, en Allemagne et en Italie. A Rome il a défendu sa thèse de doctorat en théologie en 2004. Depuis l’année 2001, il appartient à la Région russe. Il a été chargé de la pastorale des vocations et ces dernières années il était professeur de théologie dans l’Institut Saint Thomas de Moscou.
Le père général Adolfo Nicolás invite tous les jésuites à exprimer soutien, aide et solidarité aux confrères de la Région russe, dans ce moment difficile, ainsi qu’aux familles des confrères décédés. Il remercie pour les condoléances reçues de l’Église qui dès qu’elle apprit la nouvelle, a confirmé son appui et sa solidarité.
Que toute la Compagnie prie pour le repos éternel des confrères et pour que la violence cesse ! (S.L.) (Agence Fides 31/10/2008)
