Rome (Agence Fides) - Former non seulement de bons chargés de communication, mais aussi des professionnels qui aient à coeur la croissance des pays en voie de développement. Tel est l’objectif du Master en gestion de la communication pour le développement, de l’Université Européenne et du World Family of Radio Maria, réalisé en collaboration avec le département Coopération au développement du ministère des Affaires étrangères et avec l’Athénée pontifical Regina Apostolorum, présenté lors d’un congrès sur « Médias, personne humaine et développement ».
Dans un monde globalisé, la communication joue un rôle important comme dépositaire d’une culture, surtout quand il y a besoin de faire connaître et de développer des projets de développement. Parmi le peuple chrétien on trouve un terrain fertile à la communication, Dieu en premier s’est communiqué aux hommes, comme l’a montré le Père Paolo Scarafoni, Recteur de l’université, souhaitant que le Master soit un instrument grâce auquel les moyens de communication dans les pays en voie de développement ne soient pas seulement la reproduction de modèles occidentaux.
« Les nouvelles technologies médiatiques peuvent constituer de puissants facteurs de promotion humaine, permettant d’accéder plus facilement au savoir » a affirmé le Card. Renato Raffaele Martino, Président du Conseil pontifical Justice et paix, qui a souligné aussi le risque de “valeurs négatives” des technologies de la communication. Il faut donc les utiliser « avec une capacité critique, pour que ce phénomène favorise le développement de la personne et de la société », a poursuivi le Card. Martino. Dans son intervention, il a principalement rappelé l’éthique de la communication, selon les principes de la Doctrine sociale de l’Eglise : « les principes d’éthique sociale, tels que la solidarité, la subsidiarité, la justice et l’équité » valent aussi pour la communication, a poursuivi le Cardinal. « La communication doit être toujours véridique car la vérité est essentielle à la liberté individuelle et à la communion authentique entre les personnes ». Et encore : « La communication devrait être faite par des personnes au bénéfice du développement intégral d’autres personnes ».
Le Master naît à l’initiative de Radio Maria et de son ONG, le World Family of Radio Maria, issu, comme l’a raconté le président Emanuele Ferrario, de la conscience des problèmes relatifs à la communication et au développement que connaissent très bien tous ceux qui travaillent dans les 50 Radio Maria du monde. Radio Maria est présente dans environ 35 pays en voie de développement, comme pour souligner que la soif de Dieu et les exigences de l’homme ne sont pas différentes selon les latitudes. La nouveauté la plus grande de cette expérience est le continuel élan volontariste et l’esprit missionnaire, destinés à améliorer la vie des nombreux auditeurs dans le monde entier. Un moyen de communication qui ne se substitue pas à l’homme, mais qui engendre un processus de coopération entre différents acteurs. (P.C.) (Agence Fides 13/5/2008, lignes 34, mots 470)