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Cité du Vatican (Agence Fides) - La Caritas Internationalis demande la fin de la violence au Myanmar, le respect des droits de l’homme et une résolution pacifique de la crise qui perturbe la nation birmane. Dans un appel diffusé hier, on demande au gouvernement de « respecter les droits de l’homme des civils, y compris le droit à une protestation pacifique ».
En outre la Caritas invite la communauté internationale à utiliser son influence à l’égard du gouvernement birman pour obtenir une résolution non violente de la crise : « La Chine, l’Inde et les pays de l’Asean pourraient s’impliquer plus avec le Myanmar ».
Lesley Anne Knight, élue depuis peu secrétaire générale de la Caritas Internationalis, a affirmé : “Nous condamnons la réponse violente à la manifestation pacifique et nous sommes solidaires avec le peuple du Myanmar. La communauté internationale devrait maintenir sa vigilance sur les évènements qui arrivent au Myanmar, qui pourraient avoir de lourdes répercussions sur les moines et sur la population civile ». La Caritas apprécie l’engagement de l’ONU en cherchant une intervention pour pacifier le pays.
Dans la crise au Myanmar la « Caritas Australia » est aussi intervenue, et a évoqué la Journée pour la justice sociale vécue par l’Eglise australienne sur le thème « Qui est mon prochain ? », rappelant que l’Eglise était proche de tous ceux qui souffrent des pauvres, des faibles et des marginaux. « En ce moment le peuple birman est notre prochain » a souligné Jack de Groot, responsable de la Caritas Australia. « Nous sommes aux côtés du peuple birman dans cette lutte pour la justice et la liberté, par la prière et toute notre solidarité » a-t-il dit. (PA) (Agence Fides 28/9/2007 lignes 25 mots 257)
