ASIE/PHILIPPINES - L'engagement direct des baptisés pour un vote responsable lors des élections de mai 2025

mardi, 14 janvier 2025 elections  

Manille (Agence Fides) - C'est un voyage fait de prière et d'action, en vue des élections générales de mai 2025, qu'a entrepris le « Conseil pastoral paroissial pour un vote responsable » (PPCRV), un mouvement ecclésial spécifique né en 1991 pour apporter une contribution - à la fois de nature spirituelle et par des actions concrètes - au bon déroulement du vote. « Nous voulons implorer l'aide de la Divine Providence afin que les Philippins fassent leur part pour garantir des élections transparentes, honnêtes, responsables et pacifiques », explique à Fides Ana Singson, porte-parole du mouvement, qui a lancé des activités de sensibilisation dans tous les diocèses : Des célébrations liturgiques sont prévues, accueillies par diverses communautés et écoles catholiques ; des rencontres informatives et culturelles ; des séminaires d'étude et, enfin, la mobilisation d'environ 450.000 volontaires qui seront employés dans les bureaux de vote et les centres de vote de tout le pays, pour suivre le processus électoral dans toutes ses phases. Le PPCRV a d'ailleurs été dûment accrédité par la Commission électorale nationale (Comelec) en tant qu'organisme citoyen chargé de surveiller les opérations de vote. Comme l'a révélé la Commission électorale, le nouveau système électoral automatisé sera introduit lors du scrutin de mai 2025, et c'est une autre raison pour laquelle une surveillance étroite des machines de comptage par des observateurs est nécessaire pour garantir la régularité totale des opérations.
«Nous nous adressons aux laïcs, et en particulier aux jeunes », note Ana Singson, « de manière non partisane, mais en expliquant que la contribution de chacun est cruciale pour garantir que le processus démocratique reste vivant et significatif pour les générations futures ». Le PPCRV considère les jeunes « non seulement comme l'avenir de notre démocratie, mais aussi comme une partie essentielle de son présent ». Les jeunes ont un rôle crucial à jouer, non seulement pour demain, mais aussi pour aujourd'hui ».
Le PPCRV a tenu une assemblée générale à Manille en décembre dernier, à laquelle ont participé 159 coordinateurs des diocèses de tout le pays, qui ont solennellement renouvelé leur engagement à promouvoir les principes de transparence, d'honnêteté, de paix et de responsabilité, appliqués à la délicate transition civile et politique que traverse la nation. « Cet engagement n'est pas un slogan, mais un reflet profond de la victoire du Christ et de son pouvoir salvateur. Le Christ appelle chacun d'entre nous à incarner l'espoir, le courage et l'intégrité face aux défis qui nous attendent », a déclaré la présidente du PPCRV, Evelyn Singson. L'archevêque Rex Alarcon, conseiller spirituel national du mouvement, a souligné l'importance d'être une « conscience éclairée de la nation » : « La foi comme fondement et l'amour de la patrie comme guide : en suivant ces principes, chaque effort, aussi petit soit-il, contribue à construire une nation imprégnée d'intégrité, de justice et d'espoir.
Le 12 janvier, une liturgie eucharistique a été célébrée dans la région des Visayas (centre des Philippines) dans l'archidiocèse de Cebu. L'archevêque de Cebu, Jose S. Palma, qui a présidé la messe, a rappelé : « Notre baptême fait de nous des hérauts de la Bonne Nouvelle, nous conduit à témoigner de notre foi en Jésus et à rendre ce témoignage palpable dans nos activités et nos différents ministères, dans la société. La bonne politique est au service de la paix et du bien commun ». La prochaine liturgie eucharistique aura lieu à Mindanao, dans le sud des Philippines, et sera présidée par Romulo Valles, archevêque de Davao.
Les élections générales aux Philippines auront lieu le 12 mai 2025. 317 sièges de la Chambre des représentants et 12 des 24 sièges du Sénat seront en jeu pour former le 20e Congrès des Philippines. Des élections locales seront également organisées dans chaque province, ville et municipalité du pays. Elles sont appelées « élections de mi-mandat » parce que les élus entrent en fonction à mi-parcours du mandat du président Ferdinand Marcos Jr.
(PA) (Agence Fides 14/1/2024) 


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