VATICAN - Pape François : Le Christ est né d'une femme et il est l'un de nous. C'est pourquoi il peut nous sauver

Cité du Vatican (Agence Fides) - Le Christ Jésus « est né d'une femme et il est l'un de nous. C'est précisément pour cette raison qu'il peut nous sauver ». Le jour où l'Église célèbre la solennité de Marie, la très sainte Mère de Dieu, le Pape François a présidé, comme le veut la tradition, une concélébration eucharistique solennelle dans la basilique vaticane.

La statue de la Vierge de l'Espérance, ramenée à Rome de Battipaglia (où elle est conservée) pour les célébrations du temps de Noël qui constituent la toile de fond des premiers rites du Jubilé consacré précisément au thème de l'espérance, a été exposée au pied du baldaquin du Bernin. La concélébration liturgique solennelle a également vu la participation d'une délégation de « Star Singers » de l'Œuvre Pontificale de l'Enfance Missionnaire Allemande, du diocèse de Freiburg (photo).

Dieu s'est fait l'un de nous dans le sein de Marie et nous, qui avons ouvert la Porte Sainte pour commencer le Jubilé, nous nous rappelons aujourd'hui que Marie est donc « la porte par laquelle le Christ est entré dans ce monde », a commencé le Pape dans son homélie en citant saint Ambroise.

Dieu, a noté le Souverain Pontife, citant ensuite la lettre aux Galates, « s'est fait chair et se révèle dans la fragilité de la chair ». Et il a mis en garde : « Il existe une tentation, qui fascine tant de personnes aujourd'hui, mais qui peut aussi séduire de nombreux chrétiens : imaginer ou fabriquer un Dieu “abstrait”, lié à une vague idée religieuse, à une bonne émotion passagère. Au contraire, Il est concret, Il est humain, Il est né d'une femme, Il a un visage et un nom, et Il nous appelle à avoir une relation avec Lui ».

Mais l'expression « né d'une femme » nous parle aussi, a poursuivi l'évêque de Rome, de l'humanité du Christ, pour nous dire qu'il se révèle dans la fragilité de la chair, dans la fragilité d'un enfant. Et dans toute la vie de Jésus, nous pouvons voir ce choix de Dieu, le choix de la petitesse et de la discrétion. Jésus nous montre Dieu à travers son humanité fragile, qui prend soin des plus fragiles ».

Et si Lui, qui est le Fils de Dieu, « s'est fait petit pour être pris dans les bras d'une mère, cela signifie qu'aujourd'hui encore Il vient à tous ceux qui ont besoin de la même attention », a poursuivi le Pape, en réitérant : « Apprenons de Marie à trouver la grandeur de Dieu dans la petitesse de la vie » afin de prendre “soin de toute créature née d'une femme, en gardant avant tout le don précieux de la vie, comme Marie : la vie dans le sein maternel, la vie des enfants, la vie de ceux qui souffrent, la vie des pauvres, la vie des personnes âgées, des solitaires, des mourants”.

Enfin, l'appel à la paix n'a pas manqué en ce jour où l'Église célèbre également la 58e Journée mondiale de la paix : « Rendre sa dignité à la vie de toute “femme née” est la base fondamentale pour construire une civilisation de paix ». C'est pourquoi il a relancé ce qui était écrit dans le message de cette journée : « Je demande un engagement ferme pour promouvoir le respect de la dignité de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, afin que chaque personne puisse aimer sa vie et regarder l'avenir avec espérance ».(FB) (Agence Fides 1/1/2025)

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