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Cité du Vatican (Agence Fides) - "En ce temps encore marqué par la pandémie, il semble déplacé de parler de joie, de témoignage joyeux, mais pour nous chrétiens, cela devrait être quelque chose de naturel, de spontané, qui se renforce précisément dans ces moments", écrit l'éditorial du dernier numéro du Bulletin de l'Œuvre Pontificale de la Sainte Enfance (POSI),Soeur Roberta Tremarelli, Secrétaire Générale du POSI, partage avec ses lecteurs la joie "qui vient aussi des nombreux témoignages qui parviennent au Secrétariat International de toutes les parties du monde et nous nourrissent d'espoir et de confiance". Sœur Roberta rappelle que "l'un des fruits de l'Esprit Saint est la joie, la joie de Dieu qui nous pousse à annoncer et à témoigner du Christ mort et ressuscité pour le salut de tout homme et de toute femme de tous les temps. Et qui plus qu'un enfant ou un jeune d'aujourd'hui peut être un influenceur de joie, la joie simple et franche qui étonne et frappe, mais qui va au fond des choses et parvient à impliquer".
Ce Bulletin de mai 2021 est consacré à "La valeur et la signification du témoignage dans la vie des enfants et des adolescents d'aujourd'hui", avec un article du Père Adamar A. Peña, psychologue, de l'archidiocèse de Huambo en Angola, qui dans son ample traité écrit : "L'enfant et l'adolescent du groupe de l'Enfance Missionnaire sont, avant tout, des disciples de Jésus. Au lieu d'essayer d'annoncer la Bonne Nouvelle du Salut et la grande Nouvelle du Christ ressuscité, ils doivent essayer de donner un bon témoignage de vie, ce qui se traduit par le fait d'être et d'agir comme des baptisés. Et s'ils sont cohérents dans les valeurs auxquelles ils croient, cela a des effets psychologiques très positifs, car ils produisent de la sérénité et réduisent l'anxiété dans la vie quotidienne."
Sœur Geneviève Uwamariya, du Rwanda, parle des enfants comme de "missionnaires au cœur pur" capables de convertir les autres : "Tout est possible pour les enfants. Ils se souviennent parfaitement de ce qu'ils ont appris de la parole de Dieu et le répètent avec conviction à leurs parents et amis, de sorte que, par exemple, leurs parents recommencent à aller à la messe". Le témoignage de Teresita Castillo de Diego est ensuite présenté, une petite fille adoptée par un couple de Madrilènes, qui à l'âge de 10 ans a offert sa souffrance "pour amener les autres à Jésus". De son lit d'hôpital, elle encourageait les enfants à être missionnaires, leur souhaitant d'être heureux, de pouvoir être les amis de Jésus et de lui ressembler...
Dans le nouveau numéro du Bulletin POSI, il y a un large espace, comme d'habitude, pour la présentation des activités des Directions Nationales des Œuvres Pontificales Missionnaires dans le monde, en ce temps encore marqué par la pandémie : Roumanie, Etats-Unis d'Amérique, Tunisie, Portugal, Slovaquie, Espagne, Tchad, Australie, Canada francophone.
Le panorama des initiatives des petits missionnaires s'élargit en présentant des activités et des engagements dans les diocèses de la Russie orientale (diocèse de Saint-Joseph d'Irkoutsk) ; de la République centrafricaine (diocèse de Bouar) ; de la France (diocèse de Draguignan) ; de l'Algérie (diocèse de Laghouat - Ghardaïa) ; du Burkina Faso (diocèse de Dedougou) ; du Bangladesh (diocèse de Mimensingh) ; du Kazakhstan (diocèse d'Almaty). Enfin, deux autres réalités émergent "entre les lignes" des projets soutenus par POSI : l'éducation et la formation des enfants pauvres dans la paroisse de Ai Nghia, dans le diocèse de Da Nang, au Vietnam, et les "Nouvelles du camp Banana" du diocèse de Vanimo, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. (SL) (Agence Fides 31/05/2021)
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